Oui, c'est vrai. Je préfère rouler en 4x4 à 160 sur le périph' en criant sur mon portable à mes amis trader : " Dégagez les pauvres, faut retourner dans le métro".
Blague à part, la 3G ajoute des possibilités à l'utilisation déjà fatiguante du portable. Le format qui succedera un jour à la 3G fera mieux et ainsi de suite. A force, on aura bien systématiquement des gens qui feront de la visioconférence dans le métro, dicteront leurs notes sur leur bureau distant...Alors, évidemment, ça ne changera pas trop par rapport à aujourd'hui mais ça entretient des usages lourdingues et j'ai un peu l'impression que la possibilité d'être connecté en permanence avec des débits plus importants n'apporte pas vraiment un plaisir ou un confort. J'observe plutôt des salariés qui regrettent maintenant d'avoir un accès permanent, même dans le métro, à leur messagerie, ou d'une partie de leur bureau distant. Le genre de comportement qui risque plutôt de remplir les cabinets de psy dans pas longtemps.
Cela dit, on peut espèrer que les conducteurs du métro, enfin ceux qui restent, ne jouent pas en douce à need for speed sur leur portable.

C'est piquant, un des commentaires plus haut semble provenir du service presse d'un FAI ou du moins d'une personne qui mériterait d'y être engagée.

Blague à part, cette mesure de free ( d'autres FAI ou opérateurs le font aussi )porte atteinte à la neutralité du net. Après, tout dépend ce qu'on entend pas "Net". Le net est avant tout le réseau des réseaux, bref quelque chose d'hybride. A la rigueur, la mesure de Free pourrait être présentée comme la création d'un service spécifique dans une forme d'intranet. Les fournisseurs d'accès risquent à terme de ne plus fournir d'accès au "métaréseau" mais à un infra réseau avec quelques passerelles par-ci, par-là, vers d'autres réseau plus ou moins amis. Cela dit, c'est déjà un peu le cas en soi, non pas sur l'aspect de l'accès à un serveur mais sur la part du débit du tuyau réservée à d'autres flux que le tapotage dans mon navigateur de sites de qualité comme ecrans.fr.

Finalement, dans quelques années, aller sur le net comme on l'entend aujourd'hui ce sera peut-être un peu comme pour les bourgeois du siècle dernier qui allaient s'encanailler au bordel.

Tous les films sortis par Wild Side excitent la curiosité et/ou les souvenirs mais (histoire personnelle) pour ce noël je risque d'acheter un lecteur VHS pour revoir tous ces vieux films enregistrés sur cassette du temps où la télé faisait parfois penser à la programmation des cinémas de la rue des écoles à Paris. Nos petits enfants regarderont peut-être nos vieilles cassettes avec la même émotion que l'écoute, par exemple, pour la première fois, de la musique d'Ascenseur pour l'échafaud sur un vinyl d'époque, sorti du grenier sans trop de poussière ou de rayures et qui donnait la formidable envie de courir aux rétrospectives ou de guetter les programmes télé la main crispée sur le magnetoscope afin de programmer fieuvreusement des films qui, d'ailleurs, ne sont plus disponibles.

l'expression de lutte contre la pollution du net fait davantage penser à la notion de nettoyage que de vrai lutte contre le spam, les virus...Ce n'est pas sans rappeler le nettoyage des rues proné par les maires obscurantistes qui ne parlent pas que des pavés; peut-être même le nettoyage ethnique, cette morbide envie de se retrouver entre gens qui se perçoivent semblables en raison de la couleur de leurs sabots.
Les commerçants veulent se retrouver entre eux mais en suivant cette démarche, ils se tirent déjà une balle dans le pied. Ce qui fait l'attrait du net, ce n'est pas son commerce. Si le net ne comporte plus que des sites marchands, qui voudra encore payer pour entrer dans ce centre commercial virtuel ?
Les commerçants du net sont déjà très décevants: ils disposent d'une clientèle qui va directement les voir sans trop dépenser d'argent, est facilement captive et en redemande. Finalement, les commerçants virtuels vont faire un peu comme les commerçants réels : " bon, puisque ça marchait bien quand je faisais mon boulot avec tout mon professionnalisme, je vais rendre mes magasins/sites moins attrayants, rendre la vie pénible à mes clients parce qu'après tout, maintenant, ça m'est égal, j'ai un nom".

Le commerce exercé par le magasin Fnac, malgré son glorieux passé, décridibilise le discours de l'auteur "subjectif" mentionné dans l'article.

Le titre provocateur du livre est pour le coup assez ridicule ou évoque alors une idéologie assez terrifiante quoique peut-être bien réelle ( ça voudrait dire que l'étalon du rapport à toute chose, entre les hommes, entre leurs créations, entre leurs désirs, leurs aspirations devraient passer par le media de l'argent ).

En dehors de cet aspect un peu médiocre du titre de ce livre, ce fameux peer to peer necessite surtout d'être encadré et de permettre de retribuer comme il convient les ayants droits. Des solutions existent. Le FAI et le "consommateur" peuvent et doivent payer par leur accès, hausse du tarif...ou ce que vous voulez mais en terme de droit d'auteurs, tout le monde serait gagnant.

Pour ce qui est de la distribution, en effet, la Fnac, comme d'autres enseignes bien rares d'ailleurs, eu égard au fait que la Fnac a su à une époque détruire petit à petit le réseau des magasins indépendants, il serait temps de trouver  des alternatives. Là encore, le service de la Fnac en magasin perd beaucoup en qualité et le service en ligne établit des contraintes assez illogiques d'un point de vue commercial ( un petit peu comme si  vous achetiez un grille-pain mais attention, seul l'acheteur peut manger les toasts et seulement dans l'assiette prévue à cet effet ).
Le fait de ne pas à réussir à s'adapter aux nouvelles données du marché émergeant de la vente et de l'échange via les TICs montre peut-être tout simplement que les équipes de ces entreprises ne sont pas assez performantes ou que leurs modèles économiques est dépassé.

D'une certaine manière, nous ne sommes peut-être que devant un phénomène de transition économique comme le capitalisme en connait souvent. Après tout la fermeture d'enseigne de distribution non concurencielle se fera comme ont pu fermer les mines de charbon à une autre époque. Pas pour les mêmes raisons mais de manière tout aussi inévitable.