Confondre contrefaçon et pastiche (ou parodie, ou caricature par exemples) relève de la mauvaise foi que peuvent utiliser certaines marques soucieuses de protéger leurs parts de marché en empêchant toute critique ou satire, estimée comme contre-publicité, et partant possibilité de perdre de l'argent.

Le cœur de la critique d'Ab-libitum est-elle que le mauvais goût choque ? Là, je veux bien entendre la pertinence de la question, et je veux bien en débattre. David Abicker avait assez bien résumé quelques uns des enjeux à l'époque du début du buzz sur son blog perso (http://davidabiker.typepad.fr/mon_weblo … me-la.html). Ca se discute, ça doit se développer, mais ne pas ça mérite de ne pas être détourné vers des arguments sans rapports (la contrefaçon).

Si toutefois la critique d'Ab-libitum est justement de défendre la marque et/ou le droit à l'image baffoué, je veux bien aussi en débattre. Ici, je convoquerait alors davantage les auteurs des dessins que la multinationale qui en gère les droits, dont je soupçonne qu'elle a bien tiré profit de ces détournements (cf les commandes passées par les libraires d'ouvrages dont la collection vivotait, bien mais sans plus au dire des résultats des dernières années de l'éditeur sur ce personnage.

Bon, certes, il y a des choses plus graves, et je devine l'embarras qui a du saisir avocats et financiers de Casterman, maison ne va quand même pas tout laisser passer sans rien dire. Martine fait partie d'un patrimoine culturel commun, et l'inconvénient pour ses créateurs ou détenteurs de droits est qu'ils en ont par conséquent un peu perdu le contrôle.

Ah b'en merci Astrid ! Vous nous avez fait découvrir un puits de perte de temps dans ce Martine cover generator, tellement qu'on en a fait un site de nerds (http://popmartine.over-blog.com), qui a rapidement attiré un concours thématique de Martines wakenwo stars. Au secouuuuurs !!! On a plus de nuits :-D