à El Chouch80 :

De rien. J'ai toujours aimé ce morceau et j'aurais aimé que Saïd Taghmaoui continue un peu. J'aimais bien son flow agressif même s'il n'était pas encore totalement au niveau. Après vérification, il devait avoir le pseudo de Air 1.

Je ne sais pas ton age mais quand on a passé les 35 ans et qu'on a vécu cette époque en direct le regard que l'on porte après est différent. Et quand la colère et les idéaux ont décidé de rester présents, on est partagé par le plaisir brut que pouvait procurer ce type son, de textes ou de films et par la déception de ce mouvement plus ou moins collectif, instinctif, peu calculateur au début, en somme, par ces cris qui sortaient des tripes et qui s'est vraisemblablement brisé sur les récifs de l'individualisme. Je ne pense pas qu'aujourd'hui S. Taghmaoui représente un cri artistique (encore que les Rois du désert mérite vraiment le détour) mais il était là à l'époque, et je préfère féliciter son parcours plutôt que de critiquer tel ou tel film. Mais, pour finir, et pour être cohérent avec ce que je développe, je salue D' de Kabal qui a su garder son poing serré et son intégrité intellectuelle.