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Cloverfield, la stratégie du battage
Le film de de Matt Reeves a fait une entrée fracassante dans le box-office américain ce week-end.
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Je pense que la stratégie de buzz (arrh ce mot-valise !) autour de la sortie de Cloverfield mériterait de rassembler un peu plus les articles déjà écrit sur le sujet ici-même, en les nourrissant un peu plus avec notamment les faux-journaux TV doublés en français pour la localisation, et même, aperçu aujourd'hui carrefour de l'Odéon, des tags sur la chaussée "cloverfield 6-02-07"...
C'est un cas d'école, qui ne va peut être pas aussi loin que Batman Dark Night qui propose un Alternate Reality Game, mais tout de même, quelle campagne !
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Il est interéressant de noter qu'en 1989 sortait le Batman de Tim Burton.
En France , le battage publicitaire immense ( pour l'époque ) autour de ce film avait fini par sérieusement agacer.
On lui attribua même le relatif échec commercial du film dans l'hexagone;
au point, justement, d'en faire un sujet d'étude et un contre-exemple dans les écoles de commerce : "Trop de pub tue la pub". Un cas d'école.
Aujourd'hui, ces stratégies de vente ont changées, elles sont effectivement plus puissantes, à mon sens plus agressives et certainement moins couteuses à mettre en place.
Ton commentaire, Thibault, est intéressant, je me demande d'ailleurs quel est le budget communication d'un Cloverfield ou d'un Batman en 2008
Mais avis : le point de rupture est inévitable : "trop de buzz tuera le buzz".
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