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Vers une société de surveillance sur le Net
Confier à une police privée, puis à une autorité administrative le contrôle des réseaux numériques pour préserver les intérêts des artistes est l?un des pires services à rendre au droit d?auteur.
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Ce sera vraisemblablement la seule fois de l'année où je partagerai les positions d'un socialiste et je me réjouis que ce consensus se fasse sur un sujet d'une telle importance.
Cet article résume parfaitement les enjeux du texte qui est actuellement débattu au parlement et son caractère liberticide et anachronique.
Il y a fort à parier que Mme Albanel reste dans l'histoire de la V° République comme la ministre qui aura mis à bas le dernier espace de liberté dans notre pays, qui aura porté une atteinte particulièrement grave aux principes fondamentaux qui nous gouvernent tels que la présomption d'innocence, l'égalité devant la Loi, le respect de la vie privée ou encore l'interdiction de la justice privée.
Le cauchemar orwellien qui nous semblait impensable dans une société démocratique et civilisée est en train de se réaliser.
Nous sommes bien loin de la recherche de l'intérêt général et c'est une nouvelle caution qui est donnée aux lobbyistes de tout poil.
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Oui, bien sûr, quand l'art n'est plus symbolique des sociétés (quand seuls les experts commerciaux les collectionneurs ou les professionnels en statut d'artistes peuvent y accéder, ce n'est plus représentatif d'une culture commune ni de passion d'amateurs), mais divertissant par le canal des média (dont Internet), cette loi risque de lui porter un coup fatal, car il sera déserté par ceux que leur attention à ces disciplines pourraient menacer, ne leur étant pas vital.. On s'habitue à tout même à oublier Internet et à retourner à la vie nue. Les artistes iront se rhabiller avec leur demande de sécurité car ils sont déjà très peu représentatifs sinon en termes d'audimat.
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Pour tout dire, nous avions connu des ministres mondains incultes mais pragmatiques nous connaissons maintenant le ministère de la bêtise opérationnelle car ces lois ne serviront même pas les lobbies qui les requièrent. Quant aux artistes qui accompagnent de telles lois, disons tout de suite que craignant leur disparition ils ont préféré demander d'être congelés (heureusement d'autres on craint le réfrigérateur). Sécurité quand tu nous tiens, autant dire mieux vaudrait être enterré vivant que mort ?...
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