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Pris au jeu
En attendant que réalité et jeu vidéo se confonde, le court métrage Play nous entraîne dans une partie de haut niveau.
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Rien de vraiment neuf au final depuis le ExistenZ de Cronenberg (1999), mis à part la réalisation plus clipesque (plus année 2000 en fait) et plus de clin d'oeil au monde vidéoludique (interfaces, plans de caméra, vision du joueur autiste).
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C'est chiant, ridicule, ça enfile les clichés, sans queue ni tête. eXistenZ, oui, ou du David Lynch, ou même Avalon, un thème déjà rabattu et avec plus de talent.
« Dans un futur proche, il sera impossible de distinguer le jeu vidéo de la réalité. »
Et dépasser les 60 km/h allait faire tomber les cheveux et provoquer des arrêts cardiaques prétendait on au début du siècle dernier. Glosser sur une peur imaginaire ne lui donne aucune réalité.
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Contrairement à d'autres lecteurs, j'adore et j'adhère...
Si le thème principal est effectivement peu renouvelé depuis eXistenZ, il faut reconnaitre une mise en scène efficace ainsi que l'effet de mise en abime prolongé qui rendrait n'importe quel petit geek un poil psychotique !
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