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#1 05-05-2010 14:28:20
- Ecrans.fr
- Administrateur
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Drague : du clic droit au clic-clac
Drague : du clic droit au clic-clac
Pour une relation durable ou un plan cul, le flirt en ligne est de plus en plus courant. Jean-Claude Kaufmann y consacre son nouveau livre.
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#2 06-05-2010 07:41:54
- doudouard
- Membre
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- Messages : 12
Re : Drague : du clic droit au clic-clac
Le probleme des filles qui couchent le premier soir, c'est qu'il faut attendre tout l'apres-midi
Blague a part, depuis bientot 10 ans que Meetic existe, on nous explique que c'est avant tout un formidable moyen pour baiser, et ce (et la, grande nouveaute) hommes comme femmes. On avait l'apparition d'une nouvelle femme, decomplexee, baiseuse et jouisseuse (revons un peu).
L'article laisse penser que finalement, rien n'a vraiment evolue: que les femmes en sont encore a se poser des questions cucul la praloche du style: vu-qu'il-me-paie-le-resto-et-la-bouteille-en-boite-alors-qu'il-me-connait-que-depuis-une-heure, m'aime-t-il-pour-ma-conversation-ou-pour-autre-chose ?
Evidemment, Meetic ne preside qu'a une grande partouze virtuelle et il serait interessant de connaitre le nombre de couples durables que Meetic a permis. Je doute qu'il y en ait beaucoup, car qui peut croire que les plus belles rencontres se fassent devant un ordinateur ?
Attention, dans l'article, a quelques phrases lachees sans d'autre forme de proces, que je trouve polemiques et qui rabaissent les femmes, disons-le, au niveau de prostiputes (« Nous, les femmes, nous avons des frais de représentation élevés : coiffeur, maquillage, fringues, colifichets, ces messieurs non. »). Monsieur Liberation, etes-vous toujours feministe, 40 ans apres ?
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#3 06-05-2010 08:56:26
- Egmorn
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Re : Drague : du clic droit au clic-clac
Evidemment, Meetic ne preside qu'a une grande partouze virtuelle et il serait interessant de connaitre le nombre de couples durables que Meetic a permis. Je doute qu'il y en ait beaucoup, car qui peut croire que les plus belles rencontres se fassent devant un ordinateur ?
Juste comme ça, Meetic n'a rien inventer. Avant il y'avait 3615 CUM (si je me souviens bien, j'étais un peu jeune pour m'y intéresser) et tous ses dérivés ainsi qu'un paquet de numéro de téléphone de rencontre.
Encore avant tout cela si on remonte de nombreuse années en arrière, il y'avait des personnes qui "arrangeait" les mariages et rencontres.
La seul qui change avec le temps, c'est l'outil utilisé (et donc la porté local/régional des possibilités de rencontre).
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#4 06-05-2010 13:45:09
- flipo
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- Messages : 30
Re : Drague : du clic droit au clic-clac
Evidemment, Meetic ne preside qu'a une grande partouze virtuelle et il serait interessant de connaitre le nombre de couples durables que Meetic a permis. Je doute qu'il y en ait beaucoup, car qui peut croire que les plus belles rencontres se fassent devant un ordinateur ?
J'aime bien les idées toutes faites balancées comme ça.
Je ne vois pas pas pourquoi les rencontres initiées sur meetic seraient plus vouées à l'échec que les autres. Pour ma part je n'ai jamais eut l'occasion de me mettre aux sites de rencontre, mais si je devais devenir célibataire je m'y lancerais sans hésiter. La plupart de mes rencontres ont commencé complètement par hasard, alors que j'étais fin saoul au cours d'une soirée...qui peut croire que les plus belles rencontres se fassent devant un saladier de punch?
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#5 06-05-2010 14:51:47
- LaMirabelle
- Habitué
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Re : Drague : du clic droit au clic-clac
Le problème de Meetic est que c'est payant, non ? Alors j'imagine que beaucoup essaient de "rentabiliser" et se mettent une pression monstre. Du coup, finies les rencontres comme ça sans but particulier. L'autre est perçu uniquement dans une perspective fesses ou amoureuse. Ce n'est pas très naturel. Dans la réalité c'est plus incertain.
Mon blog bilingue d'illustration et de photo : http://www.leblogdelamirabelle.net
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#6 06-05-2010 16:52:53
Re : Drague : du clic droit au clic-clac
Mouais, je ne connais vraiment pas Kaufmann, donc je me garderai bien de préjuger de son bouquin, peut-être est-ce l'article qui ne rend pas parfaitement justice à son contenu, mais tout ça me semble bien léger, et une approche descriptive bien peu critique. Quel intérêt d'avoir un simple compte-rendu de la drague sur le net (qui paie l'addition, le pourcentage de personne qui passent à l'acte ou ne restent que dans le virtuel, etc...), sans avoir une mise en perspective, un axe d'approche, une hypothèse, etc ? Une sociologie qui ne s'arrête que sur des faits un peu triviaux tels que ceux relatés ici me semble bien peu socio-logique.
Après, peut-être que le livre lui-même n'est pas exactement du même tonneau...
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#7 10-05-2010 00:40:50
- Gwendal
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- Messages : 4
Re : Drague : du clic droit au clic-clac
les autres ouvrages de kaufmann sur les rôles portés et perçus en société sont bien intéressants, donc a priori ca n'est pas mauvais.
Et en sociologie, s'arrêter sur des faits "anecdotiques" a son importance, car c'est souvent dans le banal et l'anecdote qu'on trouve les marqueurs, les preuves d'une situation, d'une "logique sociale", justement.
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#8 10-05-2010 16:27:49
Re : Drague : du clic droit au clic-clac
Je suis bien d 'accord, mais la sociologie ne s'arrête pas à des données statistiques. Je me suis surement mal exprimé, que les faits rapportés soient "anectodiques" n'est pas ce qui me pose problème (puisque justement, ils ne le sont pas!), il me semble juste qu'il n'y a aucune mise en perspective. "coucher ou pas le premier soir", "embrasser ou pas", "qui paie l'addition"..., je ne vois pas vraiment en quoi son analyse montre que la drague sur internet vient modifier ces pratiques. Il me semble que ce sont des choses très générales qui sont dites ici, qui pourraient s'appliquer à presque n'importe quel objet de recherche (je veux dire, l'article pourrait presque fonctionner si on remplaçait "drague sur internet" par "agence matrimoniale" ou "resto-phone"). Mais bon, comme je le disais, ce n'est peut-être que le prisme de l'article qui me fait penser ça (et aussi le fait que dans mon post du dessus j'ai menti, j'avais déjà jeté un œil à Kaufmann et son ouvrage sur le linge et le couple, plus le nom exact en tête, qui ne m'avait guère convaincu : déjà le constat d'évidence m'avait paru un peu plat)
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