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«Muséogames», une expo à fond les manettes
Face au succès, la rétrospective parisienne sur les jeux vidéo a été prolongée. Un voyage interactif dans le temps des plus réussis.
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Je me posais la question de l'aspect moins matériel de la conservation vidéo-ludique. On pourrait pas imaginer un super partenariat avec les éditeurs qui fileraient les sources des vieux jeux qui leur rapporte de toutes les manières plus rien, histoire de faire des portages, par exemple sur émulateur. En mode ultra open-source (par des gens compétents et motivés) ou payant mais vraiment pas cher (par des gens ultra compétents et payés quand même, mine de rien, ça aide).
J'imagine un truc plus standardié que les trucs qu'on peut trouver ou sur wiiware, psn, et autres xbla. Quelque chose véritablement de l'ordre de la conservation.
Oui, c'est sûr y'aura plus le feeling avec la manette et tout, mais quand on voit comment c'est complexe de gérer une conservation matérielle, l'aspect physique ne sera jamais réservé au mieux qu'à un musée. Donc bon, ca serait cool non? Ou tout ça existe déjà et je suis trop pas au courant?
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Une exposition bien pensée à l'intention très louable, le jeu vidéo étant suffisamment vieux pour avoir ses propres "antiquités" !
Seules déceptions : l'affichage des anciens ordinateurs et consoles sur des écrans plats, d'où une qualité d'image atroce (les écrans progressifs ne sont pas adaptés pour afficher correctement les signaux entrelacés ou basse résolution des anciennes machines...), et la présence de consoles européennes tournant à 50 Hz, d'où des jeux et des musiques 17% plus lents que les originaux japonais ou américains (eh oui, Sonic allait en réalité -encore- plus vite !).
L'expo vaut néanmoins largement le coup d'oeil, pour les nostalgiques et les autres !
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On pourrait pas imaginer un super partenariat avec les éditeurs qui fileraient les sources des vieux jeux qui leur rapporte de toutes les manières plus rien, histoire de faire des portages, par exemple sur émulateur. En mode ultra open-source ou payant mais vraiment pas cher.
Jeune fou
MMud, les errances d'un developpeur de jeux videos
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Je me posais la question de l'aspect moins matériel de la conservation vidéo-ludique. On pourrait pas imaginer un super partenariat avec les éditeurs qui fileraient les sources des vieux jeux qui leur rapporte de toutes les manières plus rien,
Non, perdu. Ils veulent (presque) tous garder la possibilité de les adapter pour i-phone par exemple. Preuve que les droits d'auteurs sont, si trop étendus dans le temps, des ennemis de l'innovation.
"Des scientifiques et des savants du monde entier, se sont réunis pendant des mois et des mois pour dresser un constat, c’est le constat qui est accablant, le monde va à sa perte si on continue à émettre du carbone qui crée un trou dans la couche d’ozone et qui brise les équilibres de la planète. Ça c’est un constat."
— Nicolas Sarkozy, le 24 septembre 2009.
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Preuve que les droits d'auteurs sont, si trop étendus dans le temps, des ennemis de l'innovation.
Le fait de pouvoir jouer à des jeux anciens, j'appelle cela de la nostalgie, mais pas de l'innovation. Au contraire t’empêcher de te complaire dans la nostalgie et te forcer à acheter des nouveaux jeux encourage l'innovation.
Bon ce pinaillage de vocabulaire mis à part, je suis d'accord avec ton idée:
Si le droit d'auteur/Droit voisin empêche la diffusion d'une oeuvre alors il devient un frein à la diffusion de la culture et pose donc un vrai problème.
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Preuve que les droits d'auteurs sont, si trop étendus dans le temps, des ennemis de l'innovation.
Le fait de pouvoir jouer à des jeux anciens, j'appelle cela de la nostalgie, mais pas de l'innovation. Au contraire t’empêcher de te complaire dans la nostalgie et te forcer à acheter des nouveaux jeux encourage l'innovation.
Bon ce pinaillage de vocabulaire mis à part, je suis d'accord avec ton idée:
Si le droit d'auteur/Droit voisin empêche la diffusion d'une oeuvre alors il devient un frein à la diffusion de la culture et pose donc un vrai problème.
Oups, je n'ai pas été assez explicite, du coup vous n'avez pas compris ce que je voulais dire (même si je reconnais que je suis tout à fait d'accord avec vous).
Je voulais dire c'est que si on dépense de l'ergent pour acheter de vieux jeu déjà largement amortis, c'est autant d'argent en moins pour notre budget pour acheter des vrai jeu neufs. Donc l'argent qui va servir à payer cette "nostalgie" (ou même parfois la curiosité de découvrir des vieux titres) ne pourra pas servir à payer des nouveautés, donc c'est de l'argent qui, en gros, va servir à payer des branleurs au lieu de payer des gens qui font du neuf.
"Des scientifiques et des savants du monde entier, se sont réunis pendant des mois et des mois pour dresser un constat, c’est le constat qui est accablant, le monde va à sa perte si on continue à émettre du carbone qui crée un trou dans la couche d’ozone et qui brise les équilibres de la planète. Ça c’est un constat."
— Nicolas Sarkozy, le 24 septembre 2009.
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Très petite expo, à caractère ludique et esthétique.
Certes, on a plaisir à revoir les consoles du passé et à rejouer à leurs jeux cultes (Mario pour la NES, Sonic pour la megadrive etc.).
Mais en ne montrant qu'un hit de chaque console, c'est à dire les jeux les plus vendus, connus, mettant en scène des mascottes, on n'a de l'histoire du jeu vidéo qu'une vision de surface.
On aurait attendu d'une rétrospective au musée des arts et métiers un développement un peu plus conséquent sur les innovations techniques, ludiques et commerciales qui, en 30 ans, ont fait passé le jeu vidéo de 2 barres qui font rebondir une balle blanche à un art à part entière.
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