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La soprano qui chantait fabuleusement faux
Sortie aujourd?hui d?un DVD retraçant la vie et la carrière de l?hilarante Américaine Florence Foster Jenkins.
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Florence Foster Jenkins. J'imagine que connaitre l'Amérique et celle de l'époque de Madame en particulier ajoute au plaisir de la découvrir. J'ai immensément l'envie de la découvrir, cette soprano moins mondaine que naïve, moins naïve qu'enchantée, à ce que crois deviner d'elle par la présentation qu'en fait Eric Dahan.
« Certains diront que je ne sais pas chanter, mais personne ne pourra dire que je n’ai pas chanté ». Ces paroles traduisent une culture Américaine qui parfois se retourne contre ses pratiquants les plus engagés : y croire, le faire ne serait-ce qu'aveuglément. Pas si aveugle que ça, puisqu'elle s'en rendit compte, si tardivement pourtant.
Cette histoire m'attendrit davantage qu'elle me fait rire, et si je ris, c'est avec tendresse
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Un conseil, en cas de déprime passagère, n'hésitez pas à écouter l'air de la Reine de la Nuit par Florence Foster Jenkins. C'est un remède garanti contre la mélancolie !
J'en profite pour tirer mon chapeau au pianiste qui l'accompagne : il parvient à suivre les changements de tempo imprévisibles de la diva, qui, en plus de chanter faux à peu près chacune de ses notes, n'a absolument aucun sens du rythme !
En tout cas, je vais certainement investir dans ce DVD pour redécouvrir celle qui trouvait que ses rivales de l'époque manquaient quand même un peu de technique...
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Article formidablement drôle lui aussi. J'aimerais savoir si la diva qui chantait comme une batterie de casseroles a peu ou prou inspiré Orson Welles pour le personnage de la cantatrice dans Citizen Kane?
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