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Un nouveau lobby menace la neutralité du net
Un groupe d'équipementiers technologiques, d'opérateurs et de producteurs de contenus se sont réunis la semaine dernière pour lutter contre «la pollution du net». Au programme: le filtrage des réseaux.
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Ces sociétés ne font pas de philantropie. Leur unique but est de gagner toujours plus d'argent en vérouillant Internet pour éviter que le gâteau ne leur échappe. Et cela pourrait leur arriver si les utilisateurs captifs pouvaient se libérer en choisissant un autre système (où les dites sociétés ne seraient plus leaders) ou si ces derniers pirataient le système existant.
La technologie ouvre ici une liberté qui fait peur à ceux qui tentent de contrôler les citoyens. Tout sera mis en oeuvre pour présenter la solution de contrainte comme la seule alternative logique et fiable. Le résultat de ce bras de fer n'est pas évident, ce sont deux tendances naturelles: le confort de la prison dorée ou l'inconnu de la liberté?
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l'expression de lutte contre la pollution du net fait davantage penser à la notion de nettoyage que de vrai lutte contre le spam, les virus...Ce n'est pas sans rappeler le nettoyage des rues proné par les maires obscurantistes qui ne parlent pas que des pavés; peut-être même le nettoyage ethnique, cette morbide envie de se retrouver entre gens qui se perçoivent semblables en raison de la couleur de leurs sabots.
Les commerçants veulent se retrouver entre eux mais en suivant cette démarche, ils se tirent déjà une balle dans le pied. Ce qui fait l'attrait du net, ce n'est pas son commerce. Si le net ne comporte plus que des sites marchands, qui voudra encore payer pour entrer dans ce centre commercial virtuel ?
Les commerçants du net sont déjà très décevants: ils disposent d'une clientèle qui va directement les voir sans trop dépenser d'argent, est facilement captive et en redemande. Finalement, les commerçants virtuels vont faire un peu comme les commerçants réels : " bon, puisque ça marchait bien quand je faisais mon boulot avec tout mon professionnalisme, je vais rendre mes magasins/sites moins attrayants, rendre la vie pénible à mes clients parce qu'après tout, maintenant, ça m'est égal, j'ai un nom".
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Viacom, si je ne m'abuse, c'est Paramount, plus MTV, plus Dreamworks, plus quelques autres. — Dreamworks, c'est Spielberg, Katzenberg and Co. — Spielberg, c'est le fossoyeur cinématographique responsable de la Liste de Schindler. — Or le prétexte du scénario de cet éprouvant nanar, ce n'était pas aussi une certaine forme de « pollution » ?
Pas étonnant que Spielberg, républicain génétique, soit récemment passé dans le camp des démocrates ! — C'est quand même bizarre comme on peut faire feu de tous bois, dans la course aux déluges de pognon.
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Le seul moyen correct de protéger l'utilisateur est de l'éduquer.
Un utilisateur éduqué censure de lui-même ce qui est nuisible.
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C'est toujours aussi comique de voir des lobbys se former sur l'idée "d'éduquer le consommateur" et de "contrôler le trafic internet". Le pas est énorme entre les deux, et ou la démagogie des premiers vaut bien la folie des grandeurs des seconds, on sent bien que le manque d'emprise des politiciens@industriels sur internet les flatte dans la création d'idées toujours moins inventives.
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