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Google Street View débarque dans six villes françaises

Google Street View débarque dans six villes françaises

Google Maps a lancé ses panoramas photographiques à 360° à Paris, Lyon, Lille, Toulouse, Marseille et Nice.

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Méridienne

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Re : Google Street View débarque dans six villes françaises

Ouf, mes vitres étaient propres ce jour-là :-)

Chal

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Re : Google Street View débarque dans six villes françaises

Le proverbe du jour : "Celui qui a vu passer la Google Car est Googleliser ou Google Streeter !!"

Ben c'est mon cas... heureusement c'était pas au bois de boulogne...

theJB

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Re : Google Street View débarque dans six villes françaises

Immobilio.com, le moteur de recherche immobilier, vient d'intégrer Street view à ses annonces, c'est bluffant.

Plus d'infos ici : http://blog.immobilio.com/2008/10/street-view.html

Alan King

Habitué

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Re : Google Street View débarque dans six villes françaises

L'ensemble est un peu flippant, même avec des visages floutés. Au Japon, les plaques d'immatriculation ne le sont pas, par exemple.
J'ai trouvé bizarre, par exemple, de voir quelle chemise et quel t-shirt je faisais sécher sur mon balcon, ce jour-là. C'est troublant au moins autant que c'est enthousiasmant de pouvoir visiter tout un tas de lieu à l'avance ou par procuration.
Mais le trouble reste.

g_marc

Habitué

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Re : Google Street View débarque dans six villes françaises

J'ai trouvé bizarre, par exemple, de voir quelle chemise et quel t-shirt je faisais sécher sur mon balcon, ce jour-là. C'est troublant au moins autant que c'est enthousiasmant de pouvoir visiter tout un tas de lieu à l'avance ou par procuration.
Mais le trouble reste.

Au début, il y a même une sorte de fascination, l'impression vague de retrouver des petits morceaux de soi qu'on avait disséminés tantôt par-ci, tantôt par-là. En grosse partie parce que c'est la nostalgie qui prend le dessus : on va là où on est déjà passé. Au fond, rien de plus naturel, pense-t-on, si bien qu'on trouve cela touchant, de la même façon qu'on aime à se retrouver devant cet « individu » qui a  vingt ans de moins, qui nous ressemble, qui porte le même nom que nous, le même matricule aussi, — celui qui nous nargue sur ces photos jaunies, lesquelles nous permettent de croire — ou de rêver — que nous fûmes, ailleurs plutôt qu'ici, un sujet à ce point palpitant qu'il valut la peine que quelqu'un l'immortalisât en deux dimensions sur de la pellicule ou sur un autre petit morceau, mais de papier Cibachrome ou Agfa-Machin-Chouette.

La découverte, là-dedans n'est qu'un prétexte fallacieux et, bien vite, derrière le prétexte, — et sa dose adjacente de curiosité —, apparaît quelque chose d'autrement plus angoissant, comme la dimension morbide de nos rêves, ceux qui se sont détricotés au fils du temps et dont il ne reste que des cendres à la façon de ces canopes qu'un vent de passage n'aura pas pris la peine de débarrasser du contenu. Alors soit on se réfugie dans une ébauche d'espionnite aigüe du plus mauvais goût, sans doute parce qu'on a l'impression qu'il convient de donner le change, mais à quoi d'autre donc, sinon à cette part névrotique de notre petite personne, ce fragment déjà cacochyme d'une abomination qui n'a d'égale que la dimension de nos lâchetés, une abomination à visage commun qui nous incite à nous réfugier dans la dimension christique de notre égo, celle-là même qui, à défaut de nous réjouir, entretient l'illusion de notre nécessité là où ne sommes plus que le résidu d'une anecdote ; — soit on prend peur et, pour autant qu'il nous reste un peu de ce désir que nous avions eu quelquefois de nous foutre jusqu'à se rouler par terre de notre gueule, on vire cette merde de son PC, on tourne les talons et on va se faire voir ailleurs, là où l'instinct morbide de la rédemption chronique a cédé le pas au désir de se laver avec autre chose que la boue dans laquelle marine aujourd'hui les résidus de ce que fut le commerce.

À tout prendre, essayer d'élargir et de développer cette soif d'émerveillement, le meilleur, le vrai, — oserai-je dire « le plus adorablement faux, donc le plus nécessaire parmi les authentiques » —,  sans laquelle la vie, la bonne vieille vraie vie, celle qui nous traverse de part en part en qu'on a dans le pipeau de la même façon qu'on le sent s'immiscer dans le maquis de nos chairs et la liqueur de nos artères, sans quoi donc cette vie-là ne vaudrait pas la peine d'être vécue.

Dernière modification par g_marc (16-10-2008 07:28:59)

Catrine

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Re : Google Street View débarque dans six villes françaises

Autre info du jour
Paris, capitale de la vidéosurveillance ?
Selon une info du «figaro», La ville s'apprête à lancer un «plan vidéo protection» de 1000 caméras.

Y a t il un rapport entre les deux ?

yvanfrance

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Re : Google Street View débarque dans six villes françaises

J'ai réussi flasher le matériel de Google (street view)

http://www.todayisfree.com/#articles