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Web 2.0: Comment en sortir

Web 2.0: Comment en sortir

Facebook, MySpace, Twitter, Netvibes, Spock... Effacer ses traces sur les réseaux sociaux peut tenir du chemin de croix.

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jeansch

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Re : Web 2.0: Comment en sortir

Bonjour,

    Comment peut-on mettre myspace, advogato, facebook, savanah, berlios, sourceforge, etc, ... dans le même panier ?

Il s'agit de faire preuve de discernement :

Certain sont de véritables outils de développement informatique : berlios, savanah, ayant pour racine historique sourceforge, d'autres sont parfaitement inutiles : au moins facebook, voir même nuisible socialement pour certain (aines).
D'autres encore peuvent être très confortable à utiliser ne serait-ce pour suivre de façon pas trop éloignée, les artistes (vivant de préférence) que l'on apprécie : myspace, en faisant fie de toute sorte de piratage ou détournement possible grâce aux incompétences, ou outils choisis de ses créateur, face à la popularité du site.

Je ne connais pas tous les autres sites, mais ils ont probablement leurs attraits, défaut, avantages, rôles, etc,.. il n'en reste pas moins que les inscriptions, utilisations, informations de tous ces sites où l'on aime s'exposer relèvent de la responsabilité de l'internaute. Pour prendre facebook (et sans doute d'autres), il est bien précisé lors de son utilisation que les applications associées gèrent les données "personnelles" de façon indépendantes. C'est clairement stipulé : alors, ne soyez pas surpris d'avoir du mal à supprimer toute trace de vie électronique sur de tels sites.

Fuir ? pourquoi ? d'abord, les services sont variés, et peuvent être utiles, il suffit de lire avant de signer. Ou, si l'on ne le fait pas, d'en supporter les conséquences, et ça, ce n'est pas une question d' "Internet".

Enfin, pour la rédaction, le terme Web 2.0 n'a aucun sens réel, ce n'est qu'un agrégat de pseudo technologies existant depuis des années, et ne peut pas être utilisé comme qualificatif, même des sites cités.

Dernière modification par jeansch (27-12-2007 16:20:39)

zococo

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Re : Web 2.0: Comment en sortir

Je suis un peu déçu : à l'heure à laquelle j'écris ce message, il n'y a toujours aucune réaction à cet article. J'aurais pourtant pensé que les lecteurs ou les web-lecteurs de Libé seraient un peu plus sensibilisés que la moyenne des internautes à ces questions d'appropriation commerciale des données personnelles et d'absence de droit à la discrétion et à l'anonymat. Tant pis, c'est bien l'air du temps. Tout est bien en place pour que big brother fasse son lit avec l'agrément de ses sujets. C'est bien celà qui est renversant : même pas besoin de faire un coup d'Etat pour s'assurer le pouvoir absolu.
Pour ma part, je n'ai jamais été vraiment convaincu par le web 2.0 et cet article ne me motive pas beaucoup pour y consacrer du temps. En attendant je constate que même pour participer à ce forum, il faut s'inscrire. Reconnaissons tout de même qu'aucune info personnelle n'est exigée. On peut cependant s'étonner que le choix de la langue soit libellé en anglais : ici on parle french et pas français, mais ça c'est une autre histoire. En attendant, bonne année à tous. J'espère que vos chaines numériques ne se raccourciront pas trop en cette deuxième année de l'ère du grand Sarko Ier.

Jeremy Berenger

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Re : Web 2.0: Comment en sortir

Big Brother a peut-être d'autres chats à fouetter que les greffiers de gouttières que nous sommes. Exploitation commerciale de nos données personnelles, cela ne veut pas dire que le Département d'Etat dépêchera une poignée de ses sbires chez quiconque, du fond de son bled de France profonde, se laissera aller à critiquer le capitalisme ou la politique de Bush dans son blog sur Myspace ou Facebook. Déjà, on ne tiendra compte que de ce que vous affichez en connaissance de cause, en matière de goûts musicaux, de loisirs, de lectures, de films favoris... A noter qu'un traçage bien plus insidieux existe déjà dans la vie courante à partir du moment où on utilise un chéquier, une carte de crédit ou une simple ligne téléphonique. Les pratiques de France-Télécom sont sans doute plus intrusives que celles de n'importe quel réseau social, puisque ce service dit "public" sait précisément qui téléphone à qui parmi ses abonnés, à quelles heures et à quelle fréquence, et personne ne semble s'en émouvoir...

Concernant les réseaux sociaux, on peut en user à bon escient et s'en amuser sans prendre de risques, moyennant quelques précautions fort simples.

En mettre le moins possible sur soi. Rien ne nous y oblige. Créer une boîte e-mail extérieure à son FAI (Gmail, Yahoo), que l'on réserve à cet usage et fermera si besoin. Remplir les rubriques âge, localisation, niveau d'études, passions... en restant dans le flou. Et surtout, surtout, utiliser un pseudo et ne JAMAIS mentionner son adresse perso ni ses coordonnées téléphoniques. Moyennant quoi l'on pourra retirer l'intérêt et la distraction que l'on attend de jouets tels que MySpace, Skyblog et autres Facebook. Car ce sont essentiellement des jouets, ils servent à tuer le temps quand on en a de trop (cela peut arriver), à tout prendre c'est plus marrant que ce qui se passe le soir à la télé, et en prime on peut parfois y rencontrer des gens sympas.

Mais comme tous les joujoux, on s'en lasse vite. Et quand on en a fait le tour,  on s'aperçoit qu'on aura eu beau fermer son compte, non seulement Google continue à en mentionner l'existence mais ce moteur de recherche permet, en cliquant sur l'option "cache" de consulter la page qu'on a cru fermer à jamais, proposant même un historique des modifications de cette page dans sa rubrique éponyme.

Solution : contacter Google par mail, et demander à ce que le lien disparaisse en invoquant le souci de préserver sa vie privée. Google s'exécute en général assez rapidement.

cybernostra

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Re : Web 2.0: Comment en sortir

Je trouve la remarque sur France Telecom fort pertinente et lucide.

alanqua

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Re : Web 2.0: Comment en sortir

Salut,

J'ai personnellement vecu qqs annees aux USA, ou tous les services (banques, organismes de cartes de credit, electricite, achats, etc...) sont beaucoup plus developpes sur Internet que ce que l'on connait ici en France. Donc MySpace et tous les autres sites dits "sociaux", excusez mais c'est de la gnognotte a cote. De tte facon, en general, je ne partage sur ces sites que des infos sans grande importance finalement (age, sexe, etc...).

Le tracage des donnees persos c'est une vraie problematique, mais elle ne se borne pas qu'aux sites sociaux, et de toute facon comme l'a dit qqn dans ce forum ce probleme existait deja avant Internet. Donc "fuir", comme le suggere l'article, est une vision bien trop simpliste. Que faire? Mettre en place des gardes-fou: organismes de regulations, surveillance accrues, adaptation de la justice, etc... C'est tres certainement une question majeure a regler, alors qu'Internet se developpe (Internet et Web 2.0).

A plus
Alain

PS: Petite remarque a nos amis journalistes, je trouve en general vos articles ayant pour sujet de pres ou de loin les nouvelles technologies (pbs des telechargement, developpement d'Internet, etc...) assez simplistes et relativement depasses. Il faut mieux travailler!

zococo

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Re : Web 2.0: Comment en sortir

Admettons que les réseaux sociaux ne soient qu'un exemple parmi d'autres, ils se signalent tout de même par le caractère volontaire de la transmission de renseignements très intimes (peu de gens pensent à modifier leurs infos personnelles lors des inscriptions). Ils sont par ailleurs très emblématiques de l'absence de prise de conscience de l'enjeu de la confidentialité des données privées. Et si les barbouses du département d'Etat ou de nos propres services (la surveillance électronique ne s'effectue pas uniquement chez nos potes des états-unis) ne vont pas débarquer demain chez tous les "mal-pensants", qui peut assurer qu'un emploi, un prêt ou tout autre droit ne sera pas refusé ou accordé après examen de ce type de profil ? Il me semble qu'il y a de quoi se poser des questions.

alanqua

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Re : Web 2.0: Comment en sortir

Salut,

L'utilite des informations regroupees dans ces sites sociaux est limitee: age, sexe, preferences musicales, etc... on ne donne jamais vraiment d'informations confidentielles: numeros de cartes de credit, renseignements medicaux, numeros de securite sociale, etc... Par contre, le vrai danger des sites sociaux, c'est la possibilite de recuperer de petites informations (questions secretes, mots de passes, nom de jeune fille de la mere, animal prefere, etc...) qu'on a l'habitude de reutiliser sur d'autres sites plus serieux pour s'identifier (comptes mail, banque, etc...). On peut ainsi petit a petit constituer des fichiers par utilisateur qui pourraient permettre de mieux pirater les comptes. C'est particulierement criant aux USA (en France, les demarches par sites web sont encore assez lourdes, avec souvent des confirmation par courrier.

Je pense qu'il ne faut pas chercher le danger du cote du departement d'etat, mais plutot dans le vol d'identite ou des actes de malveillance dans le genre pour pirater des comptes bancaires.

Quant aux entreprises qui refuseraient un emploi sur la base de fichiers constitues sur des sites de ce genre. Et bien tant mieux apres tout: je prefererais perdre une opportunite de boulot aupres d'un employeur utilisant des methodes de recrutement aussi douteuses.

A plus
Alain

Jeremy Berenger

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Re : Web 2.0: Comment en sortir

Pour ce qui concerne les prêts, je pense que c'est surtout une question de solvabilité. Sur le "googling" pratiqué par les DRH aux fins de mieux cerner le profil d'un postulant à un emploi, ce n'est malheureusement pas de la mythologie. D'où l'intérêt d'adopter un ou plusieurs pseudos lorsqu'on dépose du contenu sur le web, et autant que possible, d'éviter de diffuser son portrait. En fait, il faut se tenir sur le fil entre méfiance légitime et parano raisonnée. Le web c'est un peu comme le monde extérieur. On traverse dans les clous, on ne sort pas de chez soi tout nu, on ne raconte pas sa vie au premier venu dans le métro, on n'abandonne pas son lecteur MP3 sur le zinc où l'on sirote son café, et il est des quartiers dont on sait qu'il vaut mieux ne pas s'y aventurer après le coucher du soleil. Les petites infos personnelles laissées sur le web... devront être aussi peu personnelles que possible. Précaution élémentaire à prendre pour éviter les recoupements de profils et par là, les traçages douteux qu'évoquait Alain. L'habitude s'acquiert très vite, et comme l'imagination est un muscle, il n'est pas vain de la faire travailler !

alanqua

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Re : Web 2.0: Comment en sortir

Oui mais tu ne trouves pas que le Googling a ses limites dans le recrutement? Le principal c'est d'avoir la bonne experience pour le bon poste apres tout, c'est ce qui est le plus profitable pour l'entreprise.
Personnellement je n'ai rien a cacher, et mes infos personnelles sur les sites sociaux sont d'une banalite sans nom. Je me fous meme qu'on scanne mes emails ou mes participations aux forums apres tout.

A plus
Alain

Jeremy Berenger

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Re : Web 2.0: Comment en sortir

@Alain : D'accord avec toi, mais je ne suis ni DRH ni employeur. Je peux comprendre cependant que pour certains postes de responsabilité "sensibles", un employeur puisse demander à ce que soit "googlé" un postulant. Même si dans ce domaine les limites sont vite posées (voir plus haut)...   

Bonnes fêtes à tous, meilleurs voeux ! :-D