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La Cité des Sciences bâillonne le logiciel libre
Un focus sur le logiciel libre prévu dans le cadre d'une exposition sur la contrefaçon a finalement été supprimé. La Cité des Sciences et l'INPI se défendent de toute censure.
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Ouahh ça en dit long sur l'état de l'innovation en France. Ca me rappelle le bon vieux temps où on déclarait à la cité des sciences que le minitel avait plus d'avenir qu'internet parce que c'était payant... Décidément la Cité des Sciences est un musée. On l'aime pour ça. Qu'est ce qu'aurait pu être le monde sans innovation... c'est l'expo permanente et passionate de la Cité des Sciences... Moi je suis fan !
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Cette idee du public non initie qui va etre tout confus et qui n'arrivera jamais, au grand jamais, a faire la difference entre le logiciel libre est la contrefacon, c'est quand meme prendre les visiteurs pour de profonds cretins...
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J'ai été prendre RDV avec OSEO pour un projet de société autour de logiciel libre. Au bout de 30min, on m'a dit si c'est du libre, ça ne peut pas être innovant ...
Bref, y'a encore beaucoup de chemin à parcourir ....
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Bref, y'a encore beaucoup de chemin à parcourir ....
Ouais, enfin, en même temps OSEO, c'est pas caricatif hein. Si tu fais du libre, tu as bien plus de mal à rendre ton projet crédible financièrement, autrement dit, rentable.
Je ne dis pas que le logiciel libre est mal ou quoi que ce soit ( loin de là, bien au contraire ), mais c'est très difficile de percer avec, le projet doit-être parfait derrière.
Dernière modification par nervusdm (23-04-2010 23:03:29)
Tutoriel ainsi qu'un Moteur de recherche de fond d'écran
.:. What We do in life echoes in Eternity .:.
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Merci d'avoir signalé mon modeste article :-)
Une réflexion complémentaire : le "droit à la propriété intellectuelle" est censé servir le respect des artistes/auteurs... Ok. Mais que penser de l'organisation d'une exposition qui commande un texte puis méprise le travail bénévole de l'auteur en le déprogrammant ? Ou est le respect ?
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Je suis dépité de l'attitude de l'OSEO. Ce type de réponse est totalement inacceptable de la part d'un organisme qui doit soutenir l'innovation. On confond un type de licence avec l'innovation ? Il est vrai qu'aujourd'hui les modèles du libre sont exploités par Google dans les logiques innovantes les plus en pointes. Le libre aujourd'hui est porteur d'un principe d'innovation pratiquement incontournable dans tous les domaines. Les pratiques qu'il a généré notamment dans l'aspect collaboratif est au centre d'innovations majeures dans des domaines autre que le logiciel : le textile, les voyages... cette incompréhension et le techno-centrage borné (innovation = progrès technique) isole la France aujoud'hui (l'Europe n'est pas mieux). Là où les Etats-Unis avancent à grand pas, nous restons bloqués dans des archaïmes. Les methodes du libre, au delà des licences générées sont aujourd'hui au coeur des procédés les plus performants économiquement. Une bonne dose d'humilité et de curiosité devrait être de mise, car la France ne fait pas partie de la course (ni l'Europe) dans ces secteurs - en tout cas pas dans le secteur des réseaux sociaux qui est au centre de ce que le libre a apporté à l'économie ( dans son aspect collaboratif). Il serait temps de se demander pourquoi pas d'Iphone Européen ou de twitter, ou de Google ( je ne dis pas que ce sont des logiciels libres mais le principe collaboratif du libre fait partie de ce qui les rends économiquement performant).
l'Oséo innovation est une agence gouvernementale destinée à promouvoir l'innovation, en ce qui concerne sa partie innovation du moins. On ne lui demande pas la charité au contraire on lui demande de comprendre les grandes tendances de l'innovation afin de promouvoir des sociétés qui contribuent notamment financièrement à une économie de pointe.
Ce qu'il faut voir c'est que le libre est au coeur de ce qu'il y a de plus performant dans l'économie aujourd'hui, de très grandes entreprises restructurent leurs process sur des principes issus du libre.
La performance des licences libres, tient en grande partie de ce qu'elles simplifient les échanges collaboratif et diminuent considérablement les coûts de transactions.
Ne pas comprendre ça, c'est ne pas comprendre que depuis plus de 20 ans on est entré dans une économie de réseaux où la bataille consiste à baisser les coûts d'interraction ( d'ou les valorisations de Twitter et l'importance du libre).
La réponse de l'Oséo montre qu'elle n'a pas compris, depuis 20 ans, les enjeux économiques, ce qui est plutôt préocupant. L'arrogance et l'ignorance allant souvent ensemble, vous vous ferez sans doute regarder de haut. La réponse l'Oséo n'est "pas caritatif hein" (hein ?) est à la fois méprisante pour le libre, bête et arrogante. (Je parle de ce type de réponse et non pas du message de nervusdm qui n'a rien de bête et d'arrogant venant d'un particulier mais juste mal informé à mon sens)
l'Oseo devrait acceuillir les projet libres, ne serais-ce que pour comprendre mieux la structure de l'innovation.
J'epsère que l'Oséo n'aura pas découragé votre projet pour des raisons aussi contre productives. Parce que je me demanderais dans ce cas si l'Oséo rempli sa mission ou au contraire décourage des projet par une ignorance du contexte économique de l'innovation qu'elle est sensé maîtriser.
En bref, il serait scandaleux qu'un projet de voit refuser le soutien d'un organisme publique sensé soutenir l'innovation, sous le pretexte qu'il est libre. Pas parce que ce serait un manque de charité mais au contraire parce que ça nuirait à une éfficatité économique.
Dernière modification par Nico_78 (25-04-2010 16:27:08)
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Il serait temps de se demander pourquoi pas d'Iphone Européen ou de twitter, ou de Google ( je ne dis pas que ce sont des logiciels libres mais le principe collaboratif du libre fait partie de ce qui les rends économiquement performant).
Ah...
Je vois pas trop l'aspect collaboratif chez Apple qui est plutôt connue pour cultiver le secret...
Quant à google, ou est le libre ? ou est le travail collaboratif ?
Ce qu'il faut voir c'est que le libre est au coeur de ce qu'il y a de plus performant dans l'économie aujourd'hui, de très grandes entreprises restructurent leurs process sur des principes issus du libre.
Excellent, ça m'intéresse.
Pourriez-vous développer svp ? De quelles très grandes entreprises et de quels process parle-t-on ?
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Je vois pas trop l'aspect collaboratif chez Apple qui est plutôt connue pour cultiver le secret...
C'est pas trop le genre de la maison, le collaboratif et l'ouverture... Ceci dit MacOSX repose sur FreeBSD et (pour satisfaire la licence de FreeBSD ?) ils distribuent librement la "base" de MacOSX (le système en mode console), sous le nom Darwin. Autre (rare) exemple : SproutCore, le frameWork HTML5 d'Apple (enfin je crois que c'est toujours lié à Apple), qui s'appuie, évidemment, sur des langages et des protocoles du "libre".
Finalement, là où le "libre" a un vrai poids économique et a permis de fluidifier l'industrie, c'est dans le domaine du net : protocoles, serveurs, os,... Si le réseau actuel était verrouillé par des brevets Novell, AOL, Compuserve et France Télécom, il aurait peut-être moins de succès.
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Bonjour, la remarque sur Apple est intéressante. Sur l'aspect collaboratif on peut dire qu'Apple est même moins ouvert que Microsoft. Je n'ai pas voulu mentionner Microsoft dans un débat sur le libre parce que ça fait tout de suite bondir. Mais la logique commerciale gagnante de Microsoft a été justement et ( au début par rapport à Apple) de faire en sorte que n'importe quelle entreprise pouvait développer et distribuer ses logiciel sur son OS et n'importe quel fabriquant pouvait installer l'OS.
Quelque part le libre est allé plus loin (dans le principe de collaboration) en créant des licences moins contraignantes.
Ce que le libre apporte c'est un pas de plus vers la collaboration, et c'est cet aspect qui m'intéresse et qui est occulté par les institutions. Et c'est cette collaboration qui est au centre aujourd'hui de l'innovation. Pour mesurer l'apport du libre à l'économie il faut sortir de l'aspect purement licence.
Revenir au point de départ : au début un type fait développer un logiciel en réseau.
Si on sort de cet aspect licence, l'Iphone est un très bel outils collaboratif en dépit de l'aspect licence particulièrement fermé.
En ce qui concerne les entreprises qui utilisent la collaboration de manière systématique : Zara dans le textile, Fedex par exemple.
La communauté autour des API Google ! Difficile de faire plus collaboratif.
Le fait d'occulter le libre dans une expo sur la contrefaçon c'est absurde et dommage avant tout pour l'expo qui ne sera que partielle.
Mais le fait que ce soit à la Cité des Sciences que ça se passe lui donne encore un autre sens : c'est ne pas reconnaitre l'aspect innovant que cette licence apporte.
La confusion est d'ailleurs toujours présente : on assimile libre avec pas de business, ce qui est le contraire. Aujourd'hui les entreprises qui savent s'inspirer du libre ont un avantage économique sur les autres.
Dernière modification par Nico_78 (26-04-2010 12:44:26)
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Disons même qu'à l'origine les logiciels étaient libre.
http://www.framablog.org/index.php/post … d-stallman
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Nico_78 a écrit :Ce qu'il faut voir c'est que le libre est au coeur de ce qu'il y a de plus performant dans l'économie aujourd'hui, de très grandes entreprises restructurent leurs process sur des principes issus du libre.
Excellent, ça m'intéresse.
Pourriez-vous développer svp ? De quelles très grandes entreprises et de quels process parle-t-on ?
J'aime aussi utiliser les Forum dans le temps.
Voici un lien sur une image :
http://www.blogcdn.com/green.autoblog.c … 232393.jpg
Je reviens sur la remarque concernant l'Oséo qui n'est pas caritatif. Certes, le contribuable l'est en revanche en finançant l'Oséo.
Cette image en dit long sur le retard de la Cités de Science, de l'INPI, de l'Oséo sur l'innovation et la propriété intellectuelle.
Au fond c'est assez grave. Il y a de sérieuses questions à se poser quand on voit les montants que ces musées et ces agences, ces instituts brassent, l'arrogance et l'ignorance qu'elles affichent.
Beaucoup d'argent, de poussière... une vue de l'innovation bornée et un discours sur le business bien établi et évidemment complètement à côté de la plaque... les institutions en général pourraient nous épargner leur discours sur le business, celui qu'elles tiennent sur l'innovation est suffisamment atterrant comme ça.
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