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#1 18-06-2008 08:22:58

Ecrans.fr
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Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

La Quadrature du Net est devenue en quelques mois l?une des voix les plus actives contre le projet de loi du gouvernement. Entretien avec Christophe Espern, membre fondateur.

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#2 18-06-2008 13:23:52

Jean-no
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

La baisse de recherche artistique, compensée par le marketing, finit par lasser le public

Oui. Surtout qu'il y a une concentration importante : beaucoup d'argent est investi dans la promo de peu de titres et de peu d'artistes. Chaque fois qu'une étoile fadit, elle est abandonnée (Henri Salvador, Alain Chamfort, Michel Jonasz et plein de gens qui ont un public mais dont le public est en baisse ont été jetés par leurs maisons de disques), on subit énormément de reprises ou de chansons faites par un nombre mesquin de compositeurs... L'industrie mise sur les bonnes vieilles recettes et pas sur la fidélité ou la découverte. Lourde erreur. Et ne parlons pas de la puissance des radios qui est terrifiante : certains disques attendent qu'NRJ veuille bien les produire pour sortir. À un moment, on notait que les performances "live" et les petits labels étaient plutôt en hausse. Je ne sais si cette situation perdure.

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#3 18-06-2008 14:35:06

jacquesbolo
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

"Bannir des internautes peut revenir à les frapper de mort sociale électronique"

C'est vraiment du n'importe quoi. Et mettre en prison, ce n'est pas frapper de mort sociale? Et mettre une forte amende, puisque tout est si cher ("Les consommateurs ont de nouvelles dépenses qu’ils n’avaient pas il y a 10 ans"), ce n'est pas la mort sociale?

Apparemment, Christophe Espern ne semble pas envisager qu'il existe tout simplement des pauvres. Cela ne veut pas dire que tout doit être gratuit. Un des intérêt d'internet est d'avoir diffusé la notion de "modèle économique". Mais son problème est d'avoir entretenu dès l'origine le mythe de la gratuité (voir http://www.exergue.com/h/2006-04/tt/dro … ur01.html).

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#4 18-06-2008 14:51:55

A_
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

jacquesbolo a écrit :

Et mettre en prison, ce n'est pas frapper de mort sociale? Et mettre une forte amende, [...], ce n'est pas la mort sociale?

Si, d'où l'absurdité de parler de riposte graduée, et de mesure raisonnable.
Remarquez qu'avec la jurisprudence actuelle, vous ne risquez ni la prison ni une forte amende, d'où l'ambition du gouvernement de se passer de l'autorité des juges.

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#5 18-06-2008 19:33:12

Theories
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

Je produis des disques depuis quelques temps, 8 ans dans des labels indés et la chute des ventes de disques est spectaculaire.
Le pouvoir d'achat s'est déplacé durant cette période vers la téléphonie et l'abonnement internet, elle est favorisé par la facilité du piratage & la copie cd.
La production musicale est prise le cul entre deux chaises, entre les fournisseur d'accès internet qui défendent leur business au nom de la liberté des internautes, et l'état qui profitent du bordel pour nous pondre des lois plus ou moins liberticides.
Le problème majeur est comment rétribuer correctement et honnêtement les musiciens et producteurs, qui dans la majorité des cas travaillent en collaboration pour créer de beaux projets.
La remarque de Christophe sur la qualité en baisse des productions est un exemple flagrant de désinformation, et un bon moyen de se donner bonne conscience. Il y a toujours eu le "mainstream" et le reste depuis l'avènement de la musique enregistré, le consommateur a toujours le droit et le choix de regarder la star ac ou d'écouter un bon disque.
Contrairement a ce qu'il est écrit, la qualité intrinsèque du support CD est toujours d'actualité, les progrès techniques en terme d'enregistrement et de mixage font que la qualité des disques progresse et est en phase avec notre chaine hifi. Le support physique, lui est effectivement obsolète, il manque un support plus ergonomique et avec une meilleure qualité que cette soupe de MP3.
La licence globale, est malheureusement illusoire, pour produire un bon CD, sauf dans quelques cas de musique home-studio, électronique ou encore autres, l'artiste dois mettre en œuvres des moyens, payer des salaires à des musiciens, les techniciens, les graphistes pour les pochettes, bref tout une somme d'investissement qui mis a part le fait qu'elle permet à des gens d'avoir un métier et d'être rémunérer pour leur compétences, est une prise de risque financière que l'artiste ou le producteur ne pourront plus prendre, faute de retour sur investissement.
La licence creative commun par exemple existe depuis plusieurs années et n'a pas une succès foudroyant auprès des artistes pour la raison très simple, elle ne permet pas de protéger son œuvre et encore moins de se faire rémunérer, sauf si l'on passe son temps a pister ses éventuelles diffusions et que l'on passe l'autre parti de son temps à se faire payer pour l'emploi de celle ci. Impossible, chacun son job.
La taxation des FAI et fournisseurs de téléphone et la rétribution au prorata des téléchargements était un bon choix permettant au internautes de continuer
a profiter, légalement, d'un choix de musique toujours plus important et de qualité. Mais la télévision publique va faire main basse sur cette ressource.
Bref, personne n'a actuellement la solution, et si celle là vient elle devra être équilibré et permettre à chacun de vivre de son métier. Imaginer que le produit de votre métier, artisan par exemple, soit disponible pour tous à tout moment parce que des gens le propose à tous sans contrepartie et sans vous l'avoir demander ? Poser vous la question...







Quelque part, je suis heureux qu'un grand nombre de personne, ( relativement ), écoute mes productions

Le problème est plus simple, moins de vente de disque car le vol, ( posez vous la question, et si le fruit de mon travail ou de mes investissements était mis à disposition gratuitement pour tous, comment gagnerais-je ma vie ? ) ou la copie Dire que la création artistique est en berne est une vrai bêtise, c'est ridicule

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#6 18-06-2008 19:43:52

A_
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

« La licence globale, est malheureusement illusoire, »

Et mon cul c'est du poulet ? c'est quoi Musique Max d'Orange ?


« Dire que la création artistique est en berne est une vrai bêtise »

parce que l'exemple donné dans l'article : le licenciement d'artistes jugés non rentables au profit de la star'ac et son cortège de reprises médiocres c'est de la créativité peut-être ?

« production, business , etc. »

on pourrait aussi imaginer qu'ils fassent des concerts plutôt que de nourrir des parasites dans votre genre ?

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#7 18-06-2008 20:10:28

Theories
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

Tu as raison, coquille, j'ai dis une connerie, la licence globale était une bonne chose, la licence creative common est une connerie.


"parce que l'exemple donné dans l'article : le licenciement d'artistes jugés non rentables au profit de la star'ac et son cortège de reprises médiocres c'est de la créativité peut-être ?"


Franchement, arrêter de me gonfler avec l'exemple de la star-ac, ou de pascal négre, évidemment c'est de la soupe ! J'en ai rien a faire des majors, pas mon truc. Faux débat !! Et il y a plein d'exemples comme ça, M6 etc... Parlons de musique et pas de show business !

Et merci pour "le parasite", tu as raison, la musique c'est que les concerts...
T'écoute jamais de musique autrement que sur un concert ?
Je produis et j'enregistre des disques ( pour des quantité de 50 à 2000 cds ), et toi au fait, tu fais quoi dans la vie ? Qu'est ce qu'il permet de penser que je m'engraisse à tes frais et à celle des artistes, tous les producteurs ne sont pas des grand manitou du show business.
Au fait, tu regardes trop la télé mon gars !

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#8 18-06-2008 20:16:57

A_
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

« Parlons de musique et pas de show business »
« Je produis et j'enregistre des disques »
...

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#9 18-06-2008 20:19:27

Theories
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

??? et alors...

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#10 18-06-2008 20:20:55

A_
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

On ne doit avoir la même notion de ce qu'est un métier artistique.

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#11 18-06-2008 20:25:08

Theories
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

Tu as raison, artiste = je gagne pas ma vie .
Et tu as encore raison, producteur de disque = voleur.
On va arrêter le débat non ? vu le niveau !!

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#12 18-06-2008 20:34:00

A_
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

bah, vous n'êtes pas le premier tâcherons à prétendre parler aux noms des artistes. Vous n'êtes qu'un relais de plus de Pascal Nègre.

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#13 18-06-2008 20:39:59

Theories
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

Bravo, beau post !!
T'as autre chose dans ton vocabulaire que pascal négre et la star ac ?

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#14 18-06-2008 21:43:06

muadda
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

> "Bannir des internautes peut revenir à les
> frapper de mort sociale électronique"
>
> C'est vraiment du n'importe quoi. Et
> mettre en prison, ce n'est pas frapper
> de mort sociale?

Oui effectivement. Mais "frapper de mort sociale" est un acte grave, c'est pour cela que cela ne devrait être fait que par l'autorité judiciaire avec des juges indépendants. Or, dans ce projet de loi, la coupure de l'internet est décidée par une autorité administrative et le travail d'investigation traditionnellement fait par la police nationale sera ici fait par les ayants droits.

C'est en cela que "frapper de mort sociale" est grave.

D'autre part, le projet de loi Olivennes ne supprime nullement les peines de prison: il est prévu que les sanctions administratives et les sanctions pénales puissent de faire toutes les deux.

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#15 19-06-2008 08:53:41

NaSH
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

Theories a écrit :

Tu as raison, artiste = je gagne pas ma vie .
Et tu as encore raison, producteur de disque = voleur.
On va arrêter le débat non ? vu le niveau !!

c'est un peu un dialogue de sourd...

le cœur du problème, est qu'internet permet de se passer d'éditeur. l'essence même d'internet, c'est la copie. Pour transmettre une information, on a besoin de la copier de la source, a la destination. Donc cette idée que la copie est mauvaise et qu'on peut l'empêcher, c'est un peu la négation même de ce qu'est internet. On va droit dans le mur si on ne comprend pas.

Un groupe de musique n'a besoin d'un éditeur que pour gagner de l'argent. C'est tout. Il a a sa disposition un outils de reproduction massif qu'est le réseau internet et l'ordinateur. Son rôle industriel n'a plus d'intérêt.

Quid du producteur ? Je ne connais pas bien ce rôle. Mais là aussi, la technique permet de faire facilement de musique chez soit, et de s'autoproduire.
Ok, le relationnel prend du temps, organiser une tournée etc..
mais la plupart du temps, les petits groupe n'en ont pas, et çà ne les empechent pas de tourner. Beaucoup d'entre eux ne réclament pas plus que d'être payé pour faire ce qu'ils aiment.

Le plus important, c'est l'intérêt de l'artiste. Si l'éditeur doit disparaitre.. qu'il disparait ! Si le producteur doit disparaitre.. qu'il disparait !

Tout ces métiers étaient nécessaire a l'époque ou enregistrer de la musique coutait cher. Mais aujourd'hui le vent tourne. L'époque des super-production est derrière nous et ne reviendra certainement plus jamais.

Est-ce un mal ?
d'un point de vue business oui
d'un point de vue artistique non.

On reviens en fait a l'essence meme de l'artiste, ce troubadour du 18eme siecle, qui etait payé pour ses prestation et pas vraiment par ces enregistrements (impossible). Cela n'a pas pour autant empeché l'arrivée de mozart ou moliere.

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#16 19-06-2008 17:53:52

Theories
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

Merci nash pour votre réponse, vous me permettrez d'être un poil offensif !!

"le cœur du problème, est qu'internet permet de se passer d'éditeur. l'essence même d'internet, c'est la copie. Pour transmettre une information, on a besoin de la copier de la source, a la destination. Donc cette idée que la copie est mauvaise et qu'on peut l'empêcher, c'est un peu la négation même de ce qu'est internet. On va droit dans le mur si on ne comprend pas."



Vous avez raison, c'est le cœur du problème, cela revient simplement à dire que tout ce qui se numérise n'a plus de valeur, les logiciels, les films, bientôt les livres, la musique évidement... etc...
Personnellement, je ne suis pas pour un flicage sur le net...




"Quid du producteur ? Je ne connais pas bien ce rôle. Mais là aussi, la technique permet de faire facilement de musique chez soit, et de s'autoproduire.


Imaginer que vous trouviez un groupe de musique sympa, dans un concert par exemple et que vous leur proposiez de financer l'enregistrement de leur disque en contrepartie de royalties sur la vente des disques. C'est le schéma classique de la production ou le producteur paye les salaires des musiciens, techniciens, le studio, etc tout ce qui permet la réalisation d'un CD prêt à partir à l'usine. Ensuite il y a le licencié qui, comme son nom l'indique va acheter le droit de fabriquer les cds puis l'éditeur qui s'occupe de la diffusion de la musique.
Les artistes ont toujours le choix de s'autoproduire, heureusement !, mais souvent ils sont heureux de trouver un financement et des compétences car les disques ne se font majoritairement pas à la maison, sauf pour certains style musicaux, mais même dans ce cas là, le mixage et/ou le mastering se font souvent en studio.



"Ok, le relationnel prend du temps, organiser une tournée etc..
mais la plupart du temps, les petits groupe n'en ont pas, et çà ne les empechent pas de tourner. Beaucoup d'entre eux ne réclament pas plus que d'être payé pour faire ce qu'ils aiment."


C'est exactement ça, ils demandent a être payé pour faire ce qu'ils aiment.
Et s'il n'ont pas de temps pour chercher des dates rémunérés, et bien ils n'en trouve pas !, pourquoi voudriez vous qu'il en soit autrement ?
Beaucoup de groupes cherchent un "tourneur", un professionnel qui trouve des dates pour le groupe. En ce moment pas mal de groupe sont prêt à jouer quasiment gratuitement mais toujours en espérant qu'un jour la roue tourne.




"Le plus important, c'est l'intérêt de l'artiste. Si l'éditeur doit disparaitre.. qu'il disparait ! Si le producteur doit disparaitre.. qu'il disparait !"


Je vais vous étonner, je suis d'accord avec vous, mais ce n'est et ne sera jamais le cas. Un artiste musicien qui est aussi technicien, tourneur, manager, comptable etc...etc n'existe pas. Le boulot du producteur et de l'éditeur dans la majorité des cas et de permettre à l'artiste de se consacrer à ce qu'il a envie de faire. Évidemment comme dans tous les métiers, il y a en a qui font plus ou moins bien le job.



"On reviens en fait a l'essence meme de l'artiste, ce troubadour du 18eme siecle, qui etait payé pour ses prestation et pas vraiment par ces enregistrements (impossible). Cela n'a pas pour autant empeché l'arrivée de mozart ou moliere."


No comment !! c'est sûr, c'était mieux avant !!

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#17 19-06-2008 18:43:05

NaSH
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Re : Christophe Espern : «L'industrie du disque essaye d'éponger la mer avec une serpillère»

Theories a écrit :

Merci nash pour votre réponse, vous me permettrez d'être un poil offensif !!

Vous avez raison, c'est le cœur du problème, cela revient simplement à dire que tout ce qui se numérise n'a plus de valeur, les logiciels, les films, bientôt les livres, la musique évidement... etc...

Bientôt ? en  1995 on trouvait deja des livres piraté sur internet. Quand aux collections complètes de BD, sur 1/2 CD ont mettait déjà tout les asterix en qualité largement acceptable.

Oui, tout se qui se dématérialise n'a plus de valeur. C'est comme cela, on y peut rien. Le monde a accouché d'un monstre.. internet. Il faut tout repenser, tout changer.Je suis programmeur, je sais qu'il n'y a rien qu'on puisse faire pour contrer cela. C'est vraiment comme l'invention de la roue ou de la voiture. Toute tentative de contrôle est vaine et anti-démocratique.

Theories a écrit :

Personnellement, je ne suis pas pour un flicage sur le net...

non..Mais la licence globale signifie également un flicage du net. Pascal Nêgre l'a dit aujourd'hui dans une interview a Pcinpact, et je doit avouer qu'il a raison. Aucune solution de rémunération sans dénombrement des téléchargements n'est possible. Même si elle ne donnera pas beaucoup d'argent, il n'empêche que je ne vois rien d'autre. (ah si, peut etre si on y ajoute la taxe sur le support vierge..) Dénombrer ne veux pas dire contrôler. C'est bien toute la différence. La limite est tenue, mais elle doit être défendue ardemment

Theories a écrit :

"Le plus important, c'est l'intérêt de l'artiste. Si l'éditeur doit disparaitre.. qu'il disparait ! Si le producteur doit disparaitre.. qu'il disparait !"


Je vais vous étonner, je suis d'accord avec vous, mais ce n'est et ne sera jamais le cas. Un artiste musicien qui est aussi technicien, tourneur, manager, comptable etc...etc n'existe pas. Le boulot du producteur et de l'éditeur dans la majorité des cas et de permettre à l'artiste de se consacrer à ce qu'il a envie de faire. Évidemment comme dans tous les métiers, il y a en a qui font plus ou moins bien le job.

Vous êtes producteur, et dans l'ancien système on avait besoin de vous. Je ne pense pas que vous suciez le sang des groupes, les réaction de certains internautes sont assez déconcertante. Cependant, il est évident que votre rôle viendra a changer. Mais ce n'est pas a moi de trouver la voie que vous devez emprunter. Chacun son domaine.

Theories a écrit :

No comment !! c'est sûr, c'était mieux avant !!

je ne dirai pas. J'ai des artistes dans ma famille, et je sais la galère qu'ils ont d'en vivre. Le système du XXeme siècle était bien. Mais il n'est plus possible.

J'ai aussi des amis qui sont dans des groupes, qui tournent, qui cherchent a s'en sortir. D'autres qui sont dans la BD..  mais comment faire ?
Je sais bien qu'au bout du compte toute leur créations seront copiée dupliquée. En réalité elles le sont déjà. Trop facile de récupérer tout ce qui traine sur myspace, youtube, dailymotion.
Mais moi, je veux qu'ils gagnent leurs vie ! Mais je ne peux pas non plus concevoir qu'internet redevienne un minitel geant, ou chaque fois que j'allume mon ordi, un flic regarde ce que je fait (seule solution vraiment viable).

Donc, je préfère la licence globale. Non pas parce qu'elle compensera la perte, mais parce que c'est la seule solution moralement acceptable.

Licence valable pour tout les contenu créatif...

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