Vous n'êtes pas identifié(e).
Quant a moi, entre le boulot et ma fille de 7 ans (ne croyez pas que c'est plus facile quand ca grandit), le temps qu'il me reste je le passe essentiellement a cuisiner, faire de la patisserie (par gout) et faire mon pain (par obligation, impossible de trouver du pain correct dans ce pays de sauvages).
Dans le genre non productif, en ce moment je me retape methodiquement l'integrale des x-files. Eh ben y a quand meme des episodes ou c'est du tres tres grand n'importe quoi. Un aspect amusant est de voir l'evolution du materiel informatique et des telephones portables, annees apres annees...
Et sinon en hiver il y a le ski et la je vous prie bien de croire que je ne m'en prive pas.
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En ce moment je retape ma vieille colles de Gi-Joes (300+). Je remplace les joins elastiques, recompose les personnages dont j'avais jadis melange les membres. On peut parfois voir une larme couler, mais la plupart du temps je me fait bien chier.
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A force d'entendre Erwan et d'autres parler de Breaking Bad, j'ai fini par me mettre à regarder la série. Je sais je suis en retard. Mais l'avantage c'est que je peux m'enfiler les épisodes comme un boulimique. Espérons que ça n'aille pas jusqu'à la nausée...
Bon, je suis assez addict pour l'instant, sachant que j'en suis qu'à la moitié de la 2eme saison. Globalement c'est très bon. Les acteurs jouent très juste et le scenario a le bon gout de ne pas complètement partir en cacahuète.
Je comprends pourquoi tant de gens aiment cette série. Par contre, pitié, la VF est une catastrophe... alors que la VOST est géniale.
Le thème a des similitudes avec la série "Weeds" de showtime (un père/une mère de famille qui se met dans le commerce de drogue pour gagner de l'argent pour sa famille, de la famille dans la DEA pour corser l'affaire, etc...).
Par contre, le traitement est très différent:
Un peu what the fuck dans weeds, avec une galerie de personnages hauts en couleurs et/ou ridicules, beaucoup basé sur l'humour avec des situations granguignolesques.
Breaking Bad alterne le sérieux, les ambiances noires avec quelques pointes d'humour. Mais les dialogues et le ton sont toujours crédibles (pour l'instant). Les scènes de dispute avec sa femme, notamment,sont plus vraies que nature.
Je vous recommande ces deux séries, bien que Weeds part un peu en quenelle sur les dernières saisons.
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Témoignage de la peur en centrafrique:
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Témoignage de la peur en centrafrique:
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Excellent. Vivement le 13 Mars pour la sortie du n°3.
Sinon, une vive recommandation en deux mots : TRUE. DETECTIVE.
hashtag'nuffsaid.
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Je suis tombé sur la BD Kaboul Disco de Nicolas Wild, en dormant chez un pote. C'est le carnet de voyage d'un auteur de BD (ancien coloc de Boulet) qui va bosser en Afghanistan.
C'est malin, et ça fait exploser plein de stéréotypes sur ce pays et les gens qui y vivent. En prime, mais là c'est plus relatif, j'adore son humour.
J'ai lu les deux premiers tomes, il paraît qu'il y'en a 3 de sortis.
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Tout a fait, je recommande aussi!!!! Son regard est tres frais, cette experience d'un jeune francais qui debarque au milieu d'une zone de conflit donne une dimension inedite... dans un univers completement detache de celui des militaires. Une tres tres bonne idee de cadeau d'anniv
Nous avons une tres bonne amie en commun avec Nicolas - On s'etait un peu frequente lors de son passage a Tel-Aviv apres la sortie du second tome en 2008, il m'avait dedicace ses albums:
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"Inside N°9" : six petits contes cruels dont le lien entre chaque est de se dérouler en huis-clos au numéro 9 d'une rue en Angleterre. Drôle, souvent grinçant, chaque épisode est surtout l'occasion d'explorer des pistes complètement différentes (histoire à chute, comique pantomime, fantastique, suspense psychologique, tragédie shakespearienne...). Il y en a pour tous les goûts même si l'ensemble est un poil inégal, anthologie oblige. Le duo d'acteurs/scénaristes à l'origine du projet est exceptionnel, méconnaissable d'un épisode à l'autre et à l'aise dans tous les registres. Il sera possible d'en voir deux épisodes (les deux premiers et meilleurs) à Séries Mania Saison 5 au Forum des Images de Paris, dimanche 27 avril pendant le marathon Comédies.
"Upstream Color" de Shane Carruth : deuxième long de Carruth depuis "Primer" en 2006, "UC" valait bien ces 7 looongues années d'attente. Toujours aussi brillant dans la narration, toute en ellipses et en indices plutôt qu'en explications, Carruth tisse une histoire d'amour très touchante, d'un romantisme fou tout en évitant l'écueil de la mièvrerie.
Carruth étant Carruth, les réfractaires et détracteurs de "Primer" et de son style abscons auront de quoi alimenter leur moulin avec ce "Upstream Color", tout aussi radical que le premier film. Ses fans seront conquis d'avance (je l'étais et le suis). Les autres, les curieux, ceux à la recherche de nouvelles façons de raconter une histoire auront deux expériences à ne rater sous aucun prétexte : "Primer" est à la SF temporelle et "UC" à la comédie romantique, ce que le "Eraserhead" de Lynch est à l'horreur, une expérience totalement autre et passionnante.
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Pour continuer ma lancée sur les séries, j'ai regardé true detective, après en avoir entendu parler en bien dans SOJ. Franchement, super bonne pioche.
Merci encore à Erwan et son équipe, sinon, je serais passé à côté.
Au delà de l'histoire policière assez classique dans le fond, la relation entre les deux personnages principaux et la réalisation est exquise. J'ai avalé la saison 1 en une semaine et ça restera dans ma mémoire comme une des meilleures série. Un vrai petit film en épisodes.
Sinon, j'ai commencé Akta Manniskor ou Real Humans en anglais, 100% Humains en francais. En VOST évidemment. J'ai fini la saison 1 et c'est pas mal du tout.
Le traitement "à la suédoise" change des séries américaines, c'est assez dépaysant. Sous couvert de science fiction, la série couvre pas mal de sujets de société. Sexualité, discrimination, relations familiales, difficultés de l'adolescence, vieillesse, immortalité. C'est jeté en vrac et parfois il y'a des longueurs dans l'histoire, mais j'accroche pas mal même si c'est un peu foutraque.
Je recommande en tout cas.
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Je suis tombé sur Broadchurch, qui, paraît-il, a été diffusé sur France 2 récemment - sauf que je l'ai vu en VOST, et que je n'envisage même pas que la qualité puisse être proche en version doublée.
C'est une série qui m'a un peu rappelé, à plus petite échelle, Forbrydelsen, la série danoise qui a été déclinée en The Killing, puisqu'on y suit un duo d'enquêteurs imparfaits, et surtout parce que l'entourage de la victime ne disparaît pas complètement une fois le cadavre identifié (spécialité américaine). Par rapport à la série danoise, Broadchurch perd l'aspect politique (ça se passe dans une bourgade de 15.000 habitants), mais met beaucoup plus l'accent sur les conséquences du crime (le meurtre d'un gamin) sur une communauté auparavant soudée. L'ambiance est globalement très sombre, et certaines séquences sont même difficilement soutenables - notamment une qui concerne le personnage joué, ironiquement, par David Bradley, le "charmant" Lord Walder Frey de Game of Thrones.
Les acteurs sont d'ailleurs de très grande qualité, et je comprends désormais tout à fait le culte voué à David Tennant, qui est vraiment incroyable (Olivia Colman qui lui donne la réplique est parfaite elle aussi). Il paraît que la série va être elle aussi remade aux US ("Gracepoint", avec encore David Tennant), mais jetez plutôt un oeil à l'original, elle vaut le coup.
Dans un genre complètement différent, les spin-offs sortis récemment de la série Thorgal, que ce soit Louve ou Kriss de Valnor, sont très sympas, et je dirais même mieux que les derniers tomes sortis dans la série principale - même si en toute honnêteté on n'est pas non plus au niveau des Archers, du Pays Qâ ou de la Cité du Dieu Perdu.
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@Sinek : Pour continuer sur ta lancée, jette un œil à "Southcliffe" de Tony Grisoni et Sean Durkin (le réal' du superbe "Martha Marcy May Marlene").
Ayant été franchement déçu par Broadchurch (un peu trop "saga de l'été" pour moi), je me suis réconcilié avec le polar anglais grâce à Southcliffe. Les deux auteurs ont pris tout ce que l'Angleterre profonde (ou toute autre campagne) a de glauque, déprimant, malsain, oppressant et ils ont tout condensé dans une minisérie (presque un film) de 4 épisodes.
Je ne dirai rien sur l'histoire, mieux vaut la découvrir par soi-même, car la résumer avec des mots ne ferait qu'en diminuer l'impact. Les acteurs sont fantastiques (Sean Harris, glaçant) et la narration est d'une sophistication quasi-cinématographique : retours en arrière, flashes-forward, flashes-back, changement de point de vue, la trame ne suit aucune recette télévisuelle pour cheminer dans une histoire aux ramifications mouvantes, aléatoires et souvent inattendues. La mise-en-scène est également anti-télé au possible : plans très larges, très longs (beaucoup de plans-séquences) et Durkin, en bon cinéaste, n'hésite pas à faire durer les silences, à montrer la petite ville de campagne (personnage à part entière) et à prendre le temps de construire son discours via la mise en images d'une histoire au demeurant classique... C'est précisément la réalisation de Durkin qui donne toute son identité à la série, par son choix de raconter l'histoire plus ou moins dans le désordre, de manière chaotique mais toujours cohérente. Une belle leçon de mise-en-scène.
Petit avertissement : Devant la nature très perturbante de leur show, Channel4 renvoie le spectateur un peu sensible vers sa page web de soutien psychologique à la fin de chaque épisode. La représentation du deuil et de ses conséquences est en effet très réaliste et choquante par la froideur du point de vue. Ce qui a été reproché à Southcliffe par ses détracteurs.
Oui, la série est d'une noirceur abyssale mais elle n'a rien de voyeuriste. Les personnes qui "apprécient" les premiers films d'Haneke (Funny Games, Benny's Video) devraient "apprécier" cette minisérie dont la radicalité formelle est étonnante pour un network anglais.
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Je vous conseille trois séries UK très courtes que j'ai adoré.
=> Wrong mans
=> Dead set
=> In the flesh
Que du très bon
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Je continue régulièrement à maitriser des séances de JdR sur table et je viens de me lancer dans le nouveau JdR dans l'univers de star wars: SW, Aux confins de l'Empire. On y joue principalement des personnages borderline: contrebandiers, chasseurs de primes et hackers, qui évoluent dans la grey zone entre Empire, Alliances et mafias des Hutt.
Le système est excellent, à base de dés narratifs (comme Warhammer 3) et d'évolution des personnages assez libre dans leurs choix de spécialités.
A noter que l'éditeur a également sorti une boite d'initiation pour ceux qui voudraient découvrir le JdR papier, qui contient tout ce qu'il faut pour commencer: un scénar adapté pour comprendre progressivement comment jouer, les règles simplifiées, les dés et des personnages prêts à jouer. Ils ont même mis en ligne gratuitement sur leur site la suite du scénario, "le Hutt à le bras long", pour continuer à jouer, ce qui est une excellente initiative.
Et pour les vieux routards du JdR comme moi, le système de SW et celui de WFRP3 sont très originaux et proposent vraiment des idées inintéressantes.
Dernière modification par Cytoplasm (08-05-2014 12:12:23)
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Alors, quand je ne joue pas c'est généralement que je regarde des séries avec ma chère et tendre. Dernièrement on s'est refait l'intégrale de Scrubs; dieu que cette série est excellente! Dans un registre moins connu (?), la série Coupling (Six Sexy en France) vaut aussi le détour: une sorte de Friends à l'anglaise.
En dehors de ça, pas beaucoup de temps pour autre chose. Ma liste de BD et bouquins à lire devient presque aussi longue que celle de mes jeux à faire/terminer... :-s
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Orphan Black est très sympa, en particulier pour l'actrice principale Tatiana Maslany qui est époustouflante : elle joue huit personnages différents, allant de la junkie voleuse à la "Soccer mom", ou de la geek baba cool à la psychopathe infantile.
Et tomate cerise sur la salade César, si le show n'a pas de grandes prétentions en termes de SF, le peu de biologie et de génétique qui y est évoqué est cohérent, c'est pas de la "Star Wars Science".
C'est pas une série qui a de grandes prétentions dramatiques ou philosophiques, mais elle est efficace, et encore une fois, la performance d'actrice est énorme.
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J'ai été voir un spectacle qui mélange théatre, 3d et bande dessinée projetée. Historia de amor, c'est au Rond Point, c'est glauque et c'est bluffant. Ce qu'on voit dans le trailer est ce que vous voyez en tant que spectatuer dans la salle. Les comédiens changnte de position en jouant pour mimer les changements de plans ou de perspective.
Dernière modification par Red (21-05-2014 00:07:59)
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J'ai été voir un spectacle qui mélange théatre, 3d et bande dessinée projetée. Historia de amor, c'est au Rond Point, c'est glauque et c'est bluffant. Ce qu'on voit dans le trailer est ce que vous voyez en tant que spectatuer dans la salle. Les comédiens changnte de position en jouant pour mimer les changements de plans ou de perspective.
J'adore ce genre de productions. Ça me rappelle le travail de Robert Lepage.
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J'adore le travail de Robert Lepage. Le jeu un peu exagéré typé novela peut faire peur mais c'est en fait totalement en accord avec la pièce qui se joue encore toute la semaine, et je pense qu'il reste quelques places. Quelques autres extraits.
Dernière modification par Red (22-05-2014 01:57:35)
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Quand je ne joue pas je regarde des séries.
Je suis dans Hannibal en ce moment. Franchement, la première saison, c'est une purge, au moins jusqu'au 8ème ou 9ème épisode. Mais bon, une certaine curiosité, et la présence magnétique de Mads Michelsen m'ont poussé à ne pas décrocher et grand bien m'en a pris, la fin de la première saison et la deuxième (pas fini encore, il me reste 4 ep) sont fantastiques. Le réseau d'intrigues dont on ne perçois que quelques miettes jusque là se met en place et la série entière prend tout son sens.
Il y a bien sûr des points de scénario qui feront grincer les dents des fans du film original mais dont je ne parlerai pas because spoiler, mais la plus grande différence est dans le traitement du personage de Lecter : dans le film on ne peut manquer de s'y attacher, malgré sa monstruosité, ici en revanche il se dégage du personnage quelque chose de malsain et poisseux, comme une résine d'arbre empoisonnée qui vous colle aux doigts et se glisse jusqu'à la base de vos cheveux, là derrière, dans le cou.
Je recommande. Aux spectateurs avertis, hein.
Quand je ne joue pas je vais aussi au cinéma.
Je reviens d'une séance de Godzilla. Trop bien. Complètement dans l'esprit du Godzilla d'origine, à mon sens, présentant des forces de la nature dépassant l'homme, les actions de celui-ci se révélant vaines, voire le plus souvent détrimentielles. Mais surtout, c'est un film de gros monstres qui se mettent sur la gueule et ça fait du bien. Que tous ceux qui n'ont pas exulté en voyant pacific rim me jettent la première brique d'uranium.
RW
Dernière modification par Roger Wilco (29-05-2014 08:41:03)
Mieux vaut rire d'Auschwitz avec un juif que jouer au scrabble avec Klaus Barbie (P. Desproges)
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Je plussoie RW sur ses deux recommandations : Hannibal est aussi notable pour sa violence assez incroyable sur un network aussi pudibond que NBC, ainsi que sa relecture crypto-gay de la relation entre Will Graham et Hannibal Lecter. Mikkelsen est impérial, nettement plus attachant que Hopkins, d'une élégance parfois un peu forcée mais toujours séduisante.
Petit conseil pour Godzilla : n'y allez pas pour son scénario ou ses acteurs, les personnages humains étant d'une fadeur abyssale, à l'exception du duo Cranston/Binoche, malheureusement sous-exploité. Par contre, le propos sur les monstres (équilibre de la nature, prédation, reproduction) est très pertinent vis à vis de la saga japonaise (on oublie le Emmerich) : il y a une vraie cohérence narrative dans le comportement des créatures, au lieu d'être de simples "méchants monstres qui cassent tout" comme dans Pacific Rim. Superbe mise-en-scène de Gareth Edwards ("Monsters" <3) dont l'utilisation de la 3D apporte une réelle nouvelle dimension : beaucoup de jeux sur les reflets (ce qui rend extrêmement bien 3D) et sur le gigantisme des créatures dans l'environnement humain. Edwards serait le metteur en scène rêvé pour une adaptation de Lovecraft, de ce point de vue.
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Je plussoie RW sur ses deux recommandations : Hannibal est aussi notable pour sa violence assez incroyable sur un network aussi pudibond que NBC, ainsi que sa relecture crypto-gay de la relation entre Will Graham et Hannibal Lecter. Mikkelsen est impérial, nettement plus attachant que Hopkins, d'une élégance parfois un peu forcée mais toujours séduisante.
Petit conseil pour Godzilla : n'y allez pas pour son scénario ou ses acteurs, les personnages humains étant d'une fadeur abyssale, à l'exception du duo Cranston/Binoche, malheureusement sous-exploité. Par contre, le propos sur les monstres (équilibre de la nature, prédation, reproduction) est très pertinent vis à vis de la saga japonaise (on oublie le Emmerich) : il y a une vraie cohérence narrative dans le comportement des créatures, au lieu d'être de simples "méchants monstres qui cassent tout" comme dans Pacific Rim. Superbe mise-en-scène de Gareth Edwards ("Monsters" <3) dont l'utilisation de la 3D apporte une réelle nouvelle dimension : beaucoup de jeux sur les reflets (ce qui rend extrêmement bien 3D) et sur le gigantisme des créatures dans l'environnement humain. Edwards serait le metteur en scène rêvé pour une adaptation de Lovecraft, de ce point de vue.
Et bien autant je plussoie sur Hannibal (j'ai beaucoup apprecie la saison 1, pas encore vue la 2), autant je ne peux que m'inscrire en faux sur Godzilla. Malgre certaines scenes vraiment impressionnantes et une excellente BO, le film se vautre lamentablement. On sent constamment Edwards tiraille entre l'envie de faire un drame humain et un gros film de monstres, sans qu'il ne parvienne jamais a faire ni l'un ni l'autre correctement. Les personnages humains sont d'une fadeur rare et totalement inutiles (certes, ils sont depasses par les evenements, mais on se desinteresse totalement de leur sort), ce qui fait qu'on s'ennuie ferme lorsque les monstres ne sont pas a l'ecran. Et aussitot qu'on commence a nous donner ce qu'on est venu voir (des monstres se mettant sur la gueule et detruisant des grandes villes) et bien le film passe a autre chose (j'ai failli hurler de frustration lorsque le realisateur nous montre la destruction de Vegas sur un ecran tele, ou lorsque la porte se referme sur le premier affrontement). Resultat, en plus de s'ennuyer ferme, on s'agace rapidement devant un tel gachis, d'autant que la premiere demi-heure est assez brillante en termes de mise en place. Mais bon, venant du gars qui avait pondu le lenifiant Monsters, ce n'est pas trop une surprise...
Honnetement, gardez plutot votre argent pour le nouveau X-Men, qui ecrase aisement tous les films de super heros recents (et dans celui-la, la 3D est bien utilisee, contrairement a Godzilla ou elle est tout simplement inutile).
"Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses."
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Blog: www.cinegeouf.com
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Et bien autant je plussoie sur Hannibal (j'ai beaucoup apprecie la saison 1, pas encore vue la 2), autant je ne peux que m'inscrire en faux sur Godzilla. [...] Les personnages humains sont d'une fadeur rare et totalement inutiles
Si tu as aimé la saison 1 tu vas tripper comme un dingue sur la 2 :-)
Quant à la fadeur des personnages humains dans Godzilla, je pense qu'elle est tout à fait intentionnelle. Les seules moments où les humains sortent de leur fadeur c'est pour déployer les mêmes motivations/émotions que les deux MUTO. En dehors de ça, leurs actions et leurs émotions sont traitées comme dans un reportage sur des fourmis. Les vrais protagonistes sont les monstres. Oui, on les voit peu, mais je trouve ça préférable à d'interminables scènes de bagarre qui nous auraient lassé au bout d'un quart d'heure (cf. transformers 3, ouais, la référence qui déchire, ça va c'est bon).
Honnetement, gardez plutot votre argent pour le nouveau X-Men, qui ecrase aisement tous les films de super heros recents (et dans celui-la, la 3D est bien utilisee, contrairement a Godzilla ou elle est tout simplement inutile).
Ah mais l'un n'empêche pas l'autre hein ;-) Celui-là est bien placé sur ma liste. Merci du renseignement pour la 3D. Moi maintenant je vais voir tous les films en 2D par défaut, sauf avis contraire.
RW
Mieux vaut rire d'Auschwitz avec un juif que jouer au scrabble avec Klaus Barbie (P. Desproges)
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Moi je joue à Hearthstone. Quand je ne joue pas.
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Ben, contre toute attente, il est pas mal du tout le dernier Tom Cruise
Si comme moi vous êtes amateurs du genre mais vous vous êtes fait chiez devant Oblivion et World Invasion : Battle Los Angeles, sâchez que Edge of Tomorow est, malgré son pitch de débarquement alien, est bien au-dessus. On peut difficilement parler du scenario sans spoiler. Ce n'est pas hyper original, l'histoire est même résumée dans la toute première phrase du film. Mais des surprises vous attendent, ça ne se prend pas trop au sérieux et ça tient bien en haleine.
Un soldat Ryan sci-fi mélangé à une comédie, il fallait oser.. Bref, du bon pop-corn, c'est déjà pas mal, et ça se passe à Paris en plus.
Dernière modification par Red (06-06-2014 01:26:33)
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