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Mort over

Mort over

Le recul est une denrée rare chez le joueur, auquel manque essentiellement une chose?: du temps. Il ...

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arnaud.perigord

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Re : Mort over

Simplement pour faire avancer une réflexion inétressante.

On aurait pu également de Braid sur le XBLA qui détournait le concept de mort (on ne peut pas réellement mourir) en y ajoutant un concept temporel très poussé, menant justement à la réflexion (en particulier dans la dernière scène du jeu). Puis il est à noter, qu'on ne meurt pas, par essence, dans tous les jeux. De grands classiques en sont la preuve comme Mario Kart (repêché instantanément) ou la série des Super Smash Bros, dans laquelle la mort, souvent présente dans un jeu de combat, est remplacé par une sortie du plateau.

Nim

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Inscription : 24-07-2008

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Re : Mort over

Très sympa cet article, bonne idée de sujet à aborder.

Pour ma part, même si on parle ici d'une tendance récente, je ne peux m'empêcher de repenser à l'expérience fabuleuse que fut le jeu de rôle PC Planescape:Torment, de BlackIsle, sorti en 1998 je crois. À l'instar de Lost Odyssey, le personnage principal était immortel, et à moins de faire quelques grosses bêtises dont on était largement averti, il n'était pas possible de perdre.
La différence était ici que la Mort était le principal sujet de l'histoire, le personnage principal cherchant justement à "retrouver sa mortalité". Ceci au terme du longue quête où le joueur lui-même était amené à remettre en question ce qui pouvait passer au début comme un pouvoir ultime.
De très nombreux points de vue religieux, philosophiques ou émotionnels à propos de la mort y étaient abordés, à travers des PNJ passionnants et des dialogues absolument démentiels...
Le jeu avait beau se dérouler dans un univers D&D relativement difficile à appréhender, le tout faisait voler en éclat le manichéisme habituel, et donnait l'impression d'être beaucoup plus qu'un "simple jeu vidéo". En tout cas, jamais un jeu ne m'a touché ni fait réfléchir autant, avant ou depuis...

Pour ceux que ça intéresse, un article de l'époque sur comment la mort est traitée dans ce jeu :
http://www.gamasutra.com/view/feature/3 … orment.php

JaunMakenro

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Inscription : 28-11-2008

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Re : Mort over

Ha ba je suis pas le seul à avoir pensé à Planetscape ! Haaaa Morte !

Je pense aussi à la plupart des point&clic ou la mort est généralement impossible (ni même la défaite). En particulier dans les monkeys island  (et hop le lien entre morte et Murray ^^) ou le thème de la mort étais régulièrement traité. Il me semble même que vers la fin du 1 ou du 2 on pouvait se jeter d'une falaise ce qui déclenchai un gag construit comme une mise en abyme du jeu et de la défaite....   

Lewis Trondheim avais aussi fait un petit jeu en flash il y a quelque temps ou le but étais de mourir en suicidant un petit alien tous mignon. Je ne sais pas si le concept a été utilisé ailleurs, mais ca peu mené a des mécanique plutôt originale, surtouts avec un level design bien retord faisant tous pour nous empêcher de mourir a tous prix...

Le temps qui manque éternellement est une question si cruciale qu’une tendance lourde remarquée, avec le recul, sur quelques jeux importants de l’année 2008, s’emploie justement à gommer, à estomper ou à élider certaines étapes de la grammaire conventionnelle du jeu vidéo afin d’accélérer le rythme des parties et d’en supprimer les ralentissements narratifs.

L'analyse me parais quand meme étrange... les ralentissements narratifs ettant plutot propice à la dite "prise de recul" non ? Cette accélération du rythme pouvant constituer un bon moyen de faire oublier une certain manque profondeur ou de sens. La question pourrais devenir: un jeu avec du sens doit-il etre chiant ? et au contraire un jeu rythmé, prenant, sans temps mort est-il nécéssairement au raz des paquerettes ? J'en arrive a des considérations tristement puérile...

Dernière modification par JaunMakenro (29-01-2009 15:25:08)

henn

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Re : Mort over

En fait, je me demande si la mort a jamais été présente dans le jeu vidéo...

Il est vrai que Braid et Prince of Persia, cette année, ont donné peut-être un visage plus frontal à une convention qui est établie depuis un moment : mais finalement depuis que les sauvegardes régulières et libres ont été instaurées dans les jeux (c'est-à-dire, au moins la seconde moitié des années 90) on ne meurt plus vidéoludiquement. Comme l'a si bien dit l'un des chroniqueurs de "Silence on joue" il y a de cela quelques semaines, on se contente de reprendre à la dernière sauvegarde...

Quant à la question de la durée de vie, elle est à double tranchant : si l'on restait plus longtemps sur Super Mario Bros, dans lequel il fallait recommencer le jeu depuis le début après le game over (sauf qu'il y avait déjà des "warp zones") que sur la plupart des jeux actuels, il est probable que le temps total du jeu, sans interruption ne devait pas durer beaucoup plus de deux à quatre heures... Ce qui est largement inférieur à la durée des jeux actuels.

Je pense par conséquent qu'on est face à un regard différent porté sur le phénomène de la mort vidéoludique plutôt que face à une transformation en profondeur de la mort dans les jeux eux-mêmes.

Sans doute, le jeu vidéo cherche-t-il à inscrire sa narration dans un flux plus uniforme qui le rapproche des autres médias... Phénomène qui pour Ubisoft va clairement de pair avec l'arrivée d'un nouveau public à travers la Wii et la DS... Rappelons-nous de la surmédiatisée déclaration d'Yves Guillemot sur "Beyond God and Evil 2".

MCMic

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Re : Mort over

quelqu'un aurait le lien du jeu flash présenté dans le coin où justement on avait genre 99vies et on mourrait à tous les coin de rues? une sorte de jeu de plateforme super dur mais du coup à mourir de rire.

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