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«Un homme presque parfait», cyborg m?était conté
Sur France 2, un documentaire explore les dérives du bionique.
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Le coup des portes qui s'ouvrent toutes seules n'impressionnent personne. On pourrait depuis longtemps fabriquer l'équivalent des puces RFID sous la forme de tatouages. Il existe par ailleurs des sociétés qui ont proposé des puces biométriques pour quantité d'usage, mais aucun ne convainc vraiment, les systèmes de ce type appellent automatiquement la création de dispositifs qui permettent de les frauder. L'investisseur travaille en quelque sorte pour la concurrence.
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Génial! J'en rêve depuis que je suis gosse!
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Je suis en train de regarder le reportage, ça a l'air très intéressant.
Mais ça me fait penser à deux exemples :
- dans le jeu de rôle cyberpunk, les humains peuvent se greffer un tas de prothèses pour faire des choses incroyables (super bras, super oeil, etc etc...), mais plus on a de prothèses cybernétiques, plus le personnage se transforme en machine en perdant son humanité, et par la même ses sentiments, etc, etc...
- dans le manga ghost in the shell, l’héroïne est policière et possède un corps 100% artificiel pour faire son travail de super flic. Mais problème, son corps ne lui appartient pas, et elle ne pourrait pas l'entretenir seule car il a le prix d'un avion de chasse...
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En même temps, c'est un sujet qui est traité depuis longtemps par la science-fiction, le jeux vidéo et le cyberpunk, avec comme exemple Gunnm et la question de la définition de l'humanité ou le prochain Deus-Ex ...
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Oui, mais je trouve que c'est un peu dans l'air du temps:
On veut que l'école forme nos enfants pour mieux les insérer dans le monde du travail.
On veut que les gens à qui ont donne des aides, soit utilisés pour des tâches que l'Etat ne peut se payer.
On a vu aussi des enfants mis au monde pour qu'ils soient des médicaments pour leurs frères ou leurs soeurs.
Quel est donc ce besoin de faire des autres des outils alors qu'ils sont des individus?
Et puis regardez les envies que suscite l'arrivée du nouvel iTruc? Ils sont tous pareils dans la rue avec leur petit machin noir et les même réflexes quand ils dégainent à la moindre seconde d'inactivité.
J'ose pas les imaginer sur la plage avec leur prothèses pour marcher sur l'eau...
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme, comme disait l'autre.
Gare aux dérives...
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