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Google/Motorola: la preuve que le système des brevets est en panne
Selon Jamie Love, le rachat de Motorola Mobiliy par Google est la dernière preuve en date que le système de brevets ne fonctionne pas.
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une entreprise pourrait fabriquer le produit qu’elle désire, tant qu’elle verse 6 à 10% de son chiffre d’affaire à ce fonds.
En gros, ce qu'il propose, pour que les état unis se sorte de l'ornière des brevets, c'est un genre de licence globale...
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Trois références dans Google pour James Love. Bravo ! vous êtes un découvreur de talents.
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si je me souviens bien de mes cours de droit, il y a eu, au debut du 20e siecle, deux philosophies de brevet qui se sont affrontées : la philosophie americano-européenne "individualiste", dont le principe est de donner au detenteur du brevet le droit exclusif d'utilisation, charge à lui de se débrouiller à le faire ou de "revendre" son brevet. Et de l'autre, la philosophie soviétique "sociale", consistant a donner a tous le droit d'utilisation du brevet en echange d'une retribution obligatoire de l'inventeur.
C'est la philosophie américaine qui a prévalu sur la philosophie sovietique, comme on sait. De fait, meme si les sovietiques ont dit enormement de conneries, comme chacun sait, pour le coup, je pense plutot que c'etait eux qui étaient dans le vrai (on peut pas avoir toujours tort). De fait, c'est cette approche qui est evoquée dans l'article.
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la lutte pour la propriété intellectuelle n'est en aucun cas une lutte pour protéger le progrès et l'innovation, contrairement à ce que les ridicules clips d'adopi prétendent, le seul enjeu est le pouvoir de ceux qui peuvent se payer les brevets sur ceux qui ne peuvent pas, dans la culture c'est pareil, c'est de pouvoir contrôler ce qui va passer et se vendre qui compte, pas la qualité ni l'intérêt des artistes.
faire semblant de croire que le système est réformable pour aller vers un mieux revient à se mettre la tête dans le sable en faisant semblant de croire que celui-ci est de bonne fois: le cas du haricot rouge mexicain et du riz basmati en sont de parfaites illustrations, l'état mexicain en faillite de légitimité et entièrement sous la coupe américaine a du accepter qu'un américain brevette le haricot rouge ancestral, forçant tous les producteurs mexicains à lui payer quelque chose, le gouvernement indien, en position de force a empéché que le riz basmati soit breveté par une boite américaine...
seul le pouvoir entre en jeu dans l'équation, pas la créativité ni la légitimité.
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Excellente proposition, mais c'est justement ce qui existe pour les artistes, avec un système de perception des droits comme la Sacem. Ca n'a rien a voir avec la gratuité ou la licence globale qui ne permettent pas de rétribuer les auteurs en tant que tels.
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Moi je trouve des pages et des pages de résultats. Etonnant, non ?
Trois références dans Google pour James Love. Bravo ! vous êtes un découvreur de talents.
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De fait, meme si les sovietiques ont dit enormement de conneries, comme chacun sait, pour le coup, je pense plutot que c'etait eux qui étaient dans le vrai
Je ne suis pas sûr qu'ils en aient dit beaucoup plus que les américains.
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Est-ce que ça veut dire que plus on dépose de brevet pour sa boite, plus on augmente les chances qu'elle se fasse racheter?
Tout cela est bien compliqué...
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Est-ce que ça veut dire que plus on dépose de brevet pour sa boite, plus on augmente les chances qu'elle se fasse racheter?
Oui c'est exactement le cas. Ceci dit encore faut-il que les brevets soient viables et non pas des Chindogu à la Japonaise (qui en théorie ne doivent pas être breveté).
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