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Libération

Partis pirates : Il ne peut en rester qu'un

par Camille Gévaudan
publié le 28 septembre 2009 à 15h30

La situation des partis pirates a longtemps été compliquée en France. Le mois dernier, on en dénombrait trois : le Parti pirate, le Parti pirate français canal historique et le Parti pirate français. Puis deux, lorsque le PP et le PPFCH se sont réconciliés. Aujourd'hui, enfin, il n'en reste plus qu'un : le PPF a annoncé sa fermeture ce week-end, et appelé ses sympathisants à rejoindre le Parti pirate.

La formation de Rémy Cérésiani, qui faisait bande à part depuis quelques mois, partageait les convictions et le programme du Parti pirate sans vouloir le rejoindre. Sa campagne d'adhésions lancée en septembre a encore détérioré son image chez les sympathisants des deux partis, Cérésiani semblant entretenir la confusion des internautes pour récolter des fonds alors que le PP se préparait pour la législative partielle des Yvelines .

Le 9 septembre, le site Internet et le groupe Facebook du PPF ont été piratés et une fausse annonce de fermeture du parti a été publiée. Cérésiani s'est empressé de démentir l'information et de clamer : «Il est hors de question que nous stoppions notre action.»

Deux semaines plus tard, c'est sur Le Post qu'il déclare : «Je le dis clairement : Il n'y a maintenant plus qu'un seul Parti Pirate en France et c'est le Parti Pirate (partipirate.org).» Évoquant la perspective d'un «combat politique plus complexe» , «de grands défis» et l'espoir créé par le score de 2,08 % remporté par le candidat Maxime Rouquet, il croit maintenant en la nécessité de se «serrer les coudes» .

Sur le même sujet :

- Du rififi chez les pirates français (08/09/2009)

- Maxime Rouquet : « Le Parti Pirate a sa place en France » (22/09/2009)

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