" Cela nécessite un renforcement de la mise en œuvre de la propriété intellectuelle, seule condition pour favoriser une offre numérique attrayante, accessible à tous."

Nos deux petits amis économistes oublient un détail tellement anecdotique qu'il est le fondement de l'histoire économique : une industrie, un modèle économique, ne change pas sans y être contraint.

Donc préserver  ce qui a marché dans le passé (conception classique de la propriété intellectuelle, négation des nouveaux modes d'échange sur les réseaux) ne peut pas avoir pour effet la prolifération d'une offre numérique réelle et accessible... bien au contraire.

et je ne parle même pas de l'évaluation du manque à gagner.

quelle base de prix par téléchargement est prise en compte ?
si on prend chaque acte de DL, il faut partir d'une base de 1,69 euro apr acte en moyenne
si on prend comme base le prix moyen d'un CD en 2009 c'est 14 euro l'album
si on prend le prix moyen d'un album numérique c'est 8,99 euro

ces trois bases de calculs donnent des estimations de manque à gagner qui diffèrent de 30 à 50% entre elles.

Bref c'est ridicule

Et puis juste en passant, un des principaux actionnaires d'Apple depuis la fin des années 90 est une petite boîte pas très connue nommée... Microsoft.

Là ou Apple joue bien, c'est que toutes ces questions d' ouverture, etc, l'user lambda de l'iphone, qui de plus en plus est une quiche totale en informatique, (cf l'article très intéressant sur écrans il y a quelques jours), bah il s'en cogne, tant que c'est joli, que socialement ca le valorise (poids du marketing et de l'ergonomie, les deux forces d'Apple depuis l'ipod) et que ca fonctionne.

Second point, Apple est en train d'imposer l'iphone comme un standard en nombre d'unités et en nombre d'applis disponibles. Et comme le rappelle un article assez intéressant sur techcrunch cette semaine, c'est comme ca que microsoft a imposé le "standard" windows PC et a failli tuer... Apple. On comprend mieux le refus catégorique du flash...