Bah, c'est une manifestation de plus de l'inculture et de la politique extrême-libérale de la droite en général et du gouvernement en particulier : D'une part la culture est un luxe dont on peut se passer, d'autre part si on peut privatiser (cad rentabiliser) tout, n'hésitons pas. Le problème de numérisation de la BNF n'est qu'un « incident » parmi une infinité d'autres plus discrets sur la route pavée de profits de ce gouvernement. Et encore, si l'on peut contester certains aspects de la politique de Google qui, malgré tout a une certaine éthique, ce n'est pas Micro$oft qui s'est carrément approprié certaines œuvres culturelles pour sa défunte encyclopédie Encarta et les a tout simplement escamotés du circuit public...

Excellent article et qui résume parfaitement l'état du télétravail en France. Quand les patrons sortiront ils du moyen âge et n'auront ils plus peur de ne servir à rien ? Le télétravail c'est aussi une certaine liberté et les petits cadres obligés de se rendre à leur boulot tous les jours n'aiment pas ça : pensez donc, des employés plus indépendants qu'eux, hors de leur portée directe et non soumis au même stress qu'eux ! Impensable ! Heureusement le sens de l'histoire va immanquablement dans cette direction... Malheureusement on est en France et l'on connait bien la lenteur insupportable des choses, la difficulté de faire évoluer des mentalités arriérées...
>had : bonne analyse. C'est vrai que ça n'est pas évident dans l'état actuel des choses mais une organisation et une législation solides ainsi qu'une « éducation » des salariés bien faite peuvent palier à beaucoup de dangers de ce mode de travail. Évidemment, c'est aussi une volonté politique. Quand à la désocialisation, on peut penser que les travailleurs indépendants pourraient se voir. Ne pas oublier que, sans être la panacée, les moyens de communications modernes permettent beaucoup de choses. Le maillage de plus en plus serré et complet de la France peut être très favorisant.

Voilà une réaction intelligent de la part des éditeurs d'encyclopédies, contrairement à ceux de musique qui se sont empêtrés dans leur cupidité.

Quoi ? Vous ne voulez pas être son « ami » ? Mais quelle ingratitude alors qu'une armée de robots travaillent consciencieusement et obstinément à mettre en relation la planète entière dans un immense et global carnet d'adresse ! Et le « village planétaire », qu'est ce que vous en faites ? Moi par exemple, je me suis inscrit sur FaceBook du bout du clavier, sur l'insistance insistante de mon ado de nièce. Bon, j'ai mis un nom fantaisiste, n'ai renseigné quasiment rien mais me voilà affublé d'une flopée d'amis que je ne connais ni d'Eve... Moi qui choisis mes amis habituellement très soigneusement, là ils se déversent dans ma liste comme une benne d'oranges qu'on renverserait. Du coup, je ne vais jamais voir ce site, j'ai peur d'être étouffé sous les preuves d'amour... J'ai dit amour ?

Intéressant article pour les nuls en la matière, même si ce sujet du BitTorrent est abordé avec toutes les précautions d'usage genre « À ne consommer qu'avec modération », presque à reculons. Ça tient presque du délit par les temps de paranoïa totalitaire qui courent. Le principe du BitTorrent est intéressant et participe bien de celui du Net, à savoir celui de la toile où le nombre fait la force (son coté clair, cela va de soi).
Comme j'en suis un (de nul), une question se pose qui n'a que légèrement été abordée : normal de laisser son client ouvert quelque temps après un DL pour participer à l'échange général. Mais, quid de ce qui est alors laissé à l'appétit des internautes ? Qu'est ce qui leur est proposé ? Où peuvent ils trouver ce qui les intéresse ? Faut il préparer quelque part un panel de choses à leur offrir genre offrande aux divinités du Net ? L'adresse IP de l'ordinateur est elle visible et vulnérable ? Bref, y a t'il danger à laisser son ordinateur ouvert à tous vents ? Des questions légitimes qui se posent dès lors qu'on « s'ouvre » aux autres...