La bonne idée si...

La bonne idée: AVEC ça ressemble à du français, pour la bonne raison que c'en est, c'est à coup sûr mieux que BYOD, mais deux détails linguistiques me chagrinent:
1) Équipement ça prend un accent aigu, "avec" s'écrit avec un e sans accent, et comme l'écriture en capitales est obligatoire pour éviter la confusion "avec" la préposition très répandue, j'aimerais mieux "AVÉC"
2) le "C" à la fin ça fait un peu téléphoné comme dans TIC qui peut être une abréviation rigolote de "informatique", mais est imbuvable dans sa forme complète et pompeuse; à la décharge du français le "D" de "device" n'est pas brillant non plus

Donc on pourrait dire qu'au boulot comme pour le reste il y a les jours AVÉC et les autres ? C'est sûrement mieux qu'un jour BYDO, mais c'est l'usage qui dira, même si celui-là a plus de chances en démarrant dans la vie que le "mot-dièse" ridicule.

Je suis impressionné par les compétences de ce spécialiste qui écrit sans frémir "enregistré sur le disque dur de mon smartphone", on est content de fréquenter des sites spécialisés pour lire des déclarations aussi pointues et techniquement en pointe !

Super le raisonnement administratif et législatif:
- ça coûte cher et ça sert à rien
- c'est financé que par le budget public

- on va réduire le budget... ah ben non quand même ça se verrait que ça servait à rien
- on va financer par une taxe privée

Mais que ça soit 8 ou 10 millions, pour UNE infraction constatée par une amende on peut se demander si ce budget ne pourrait pas être affecté plus utilement à la lutte contre la fraude fiscale ou à la répression des fraudes qui me paraissent avoir des rendements plus impressionnants.

Finalement Hadopi c'est tout ce qui reste du souvenir du P2P, c'est pour ça qu'on la garde, on transfère le budget à la culture au titre des musées?

Admirez la création de valeur au passage:
- Vivendi a racheté à Vodafone sa part dans SFR au prix fort
- On a usé deux PDG, l'un pour avoir fait ce qu'on lui demandait et donc "pas anticipé" le coupe de tonnerre de Free sur le marché (que personne d'autre n'avait vu arriver, même Orange a pris la mesure du problème il y a quelques semaines), le deuxième pour avoir dit qu'on allait voir... et qu'on n'a rien vu
- maintenant que SFR rapporte moins et vaudra de moins en moins tant qu'on n'investira pas massivement, on réfléchit que ce n'est pas une valeur d'avenir
- reste à trouver le fiancé pas trop regardant sur le passé de la mariée et qui pourrait apporter la dot

Numéricâble n'a pas d'offre mobile et SFR pas de réseau haut débit fixe, mais est-ce parce que l'un est aveugle et l'autre paralytique qu'il faut les marier?
Rappelez-vous Alcatel-Lucent ou HP-Compaq: 1+1 de capitalisation boursière et de part de marché ça peut faire pas loin de 0 ou à peu près 1, rarement les 2 qu'on avait au départ, parce que la rente de NOOS comme celle de SFR sont derrière eux.

Cela peut aussi faire partie d'un panel d'opinions différentes, pendant longtemps Jean-Marc Sylvestre nous a fait bondir au saut du lit sur France Inter, maintenant il nous endort le soir sur la chaîne d'info en continue que vous connaissez tous, où il est noyé dans le discours de l'économie bien-pensante.

Il faut aussi (ou surtout) écouter ceux avec qui on n'est pas souvent d'accord, ce sont ceux qui peuvent parfois faire progresser le débat, mais le rôle d'un chroniqueur est d'apporter un éclairage ou un point de vue original, et la plupart de ceux que vous citez sont même loin du Sylvestre de la grande époque: "la minute ultra-libérale" ou "mon beauf en rajoute" (on dit aussi décomplexé maintenant?) ça devient usant quand c'est trop répétitif, du coup ils scient la branche sur laquelle ils sont assis.

Quand c'est déjà entendu 20 fois, on zappe, donc à trop dire tous la même chose ils se court-circuitent entre eux.

Des "archives digitales" c'est des collections de doigts gardées au frigo?

C'est ennuyeux que sur un espace censé un peu au-dessus du caniveau on écrive aussi mal, quand on numérise des empreintes digitales, elles deviennent digitales au carré?
Même les fabricants d'appareils public et les ministres se sont mis au nunérique, pas les journalistes d'Ecrans?

Reste à expliquer les différents facteurs (salaires, charges, et quoi?) parce que la délocalisation en Belgique ça fait un peu siècle dernier :
- je prends le train à Serris à 7h30, je suis à Bruxelles à 9h, il y en a beaucoup qui font ça pour aller au boulot le matin
- la libre circulation des personnes et des biens c'était fin 92? ça va faire 20 ans?
- la Belgique est francophone, membre fondateur de l'UE (dans l'Europe des 6) et pas dénoncée comme pays aux conditions de travail miséreuses, ni connue pour let travail des enfants ou des prisonniers?

Alors si la qualité est excellente comme le dit un intervenant où est le problème ? Faudrait juste que les doubleurs prennent le Thalys au lieu de prendre le métro?

Reste qu'en tant que traducteur professionnel j'ai des doutes sur la qualité, on entend souvent de grossières erreurs ou équivalents mot-à-mot dans les séries citées.

Lutter contre les délocalisations ça se justifie quand on prend des étudiants en stage à Pékin pour le salaire que vous imaginez en faisant croire que le boulot est fait par des spécialistes expérimentés du sujet en France, mais entre deux bons doubleurs de chaque côté du Quiévrain je ne vois ni le scandale ni le moyen de lutter, à part une harmonisation fiscale et sociale Européenne.

Pour ce qui est du tarif à la ligne ou à l'heure, le même problème existe en traduction, le prix mondial souhaité à l'heure est de 20 à 25 USD, que personne n'accepte en France, donc on n'accepte que les prix au mot ou à la ligne, et on choisit les projets à forte productivité, mais un bulgare ou un slovène est très heureux de travailler à l'heure, et ça c'est pas la faute à la mondialisation mais un problème européen.

Dans les cours de récré, on dit "c'est celui qui le dit qui y est" et dans les cours de négociation ou séminaires de conduite de réunion, on enseigne que celui qui perd son sang-froid est toujours le perdant.

Au fait traiter ainsi une partie essentielle de son personnel, ça ne serait pas aussi tirer contre son camp ? Les spectateurs ils viennent regarder le journal et les journalistes ou se prosterner devant le Nonce ?

On en revient à c'est celui qui le dit...

En voilà du raisonnement syndical !

1) Orange et Free visent au duopole du marché (admirez la finesse de l'argument)

2) "L'ensemble du secteur" est contre (applaudissez la précision nominative)

Y a pas comme un problème ? Orange et Free sont le tout qui écrase le reste ou le rien du tout condamné par l'ensemble ?

Les MVNO sont des revendeurs concurrents sur le même marché de ceux auprès de qui ils achètent, comme les mandataires automobiles ils n'existent que parce que les "vrais" opérateurs (j'entends ceux qui ont quelque chose à vendre, un réseau ou une infrastructure par exemple) veulent bien leur vendre à des prix qu'ils refusent aux mêmes clients en direct.
Le modèle commercial peut donc tomber à tout moment et ça n'a rien à voir avec Free, c'est juste que la troïka a réussi longtemps à maintenir des prix alignés sans tenir compte de l'évolution de la terminaison d'appel comme des coûts réels une fois le réseau 2G amorti, et mamie du Cantal contente avec 60 minutes et 60 SMS par mois se moque du prix de la licence 4G.

Au fait les MVNO qui couinent qu'on les égorge maintenant, ils ont eu le dossier de candidature à la 4e licence, et ils ont tous laissé tomber parce que c'était trop risqué, on se plaint que les concurrents prennent des risques maintenant dans le monde de la libre concurrence ?

Pour finir de rigoler, consultons donc le site des courageux défenseurs de la concurrence :
http://www.cfecgc-unsa-ft-orange.tv/ASC … s_v52.html

SFR a perdu 200 000 abonnés, Bouygues 150 000, Orange 400 000 et Free en a 2,2 millions, cherchez l'erreur !

C'est de bonne guerre d'arrêter les chiffres au 15 février où les délais de portabilité ont commencé à chuter, de se raccrocher aux conquêtes des produits low cost, mais un rapport de 1 à 3 entre ceux qui sont partis et ceux qui sont arrivés chez Free est quand même curieux (sans compter les mouvements internes aux 3 opérateurs historiques), et pour une perte de 1% de la clientèle vous connaissez beaucoup de PDG qui se sont fait virer ?

Donc il faut en déduire que le malaise est plus profond, qu'il y a plus de pertes d'abonnés qu'annoncé et surtout que la tendance indique que c'est loin d'être fini. Les offres Carré et Red ne sont apparemment ni meilleures ni pires que les Sosh, Origami ou B&you, elles ont juste moins fait le buzz et moins récupéré de clients. Avec l'investissement peut-être imprudent dans les fréquences 4G et les sombres perspectives de marge à venir (quand la clientèle s'en va il faut réduire beaucoup les prix pour la garder) la reprise en main s'explique mieux.

D'ailleurs un PDG de grand groupe n'a de motif de cumuler son job avec celui de directeur d'une filiale que pour 2 bonnes raisons : soit c'est pour la céder en bon ordre au meilleur prix, soit c'est pour la reprendre en main de façon agressive, mais Vivendi mettra-t-il autant d'entrain à considérer l'activité comme stratégique que Orange à pousser Sosh ou Bouygues à se rattraper avec B&You ?
La mission du PDG qui a autre chose à faire étant limitée à 1 ou 2 ans à mon avis, on devrait être bientôt fixés, mais pour relancer une filiale avec fracas j'aurais plus vu embaucher une pointure médiatique, l'éviction du dirigeant pourrait n'être qu'un préalable facilitant l'élagage de la branche qui ne nourrit plus assez le reste du groupe.

Pour être complet tant qu'à citer le serveur Apache qui ne fait rien de plus que ses concurrents dans le genre serveur Web on pourrait préciser que les informations d'identification et de connexion sont fournies par un serveur RADIUS (Wikipedia et Google sont vos amis, rien à voir avec un os du bras ou la BD Cubitus).

Plus précisément lors de la phase d'identification (authentication) l'utilisateur qui se connecte à l'Internet donne un nom et un mot de passe. Du temps des modems on les tapait ou on les configurait dans son client d'accès, maintenant ils sont le plus souvent donnés dans l'interface de la box lors de son installation.
Pour une IP fixe la réidentification est en principe refaite toutes les 24h.
Cette phase sert au fournisseur d'accès à s'assurer que c'est bien un abonné qui se connecte, une adresse IP extraite du pool du FAI est renvoyée avec la réponse d'acceptation de connexion. C'est l'appartenance à ce pool qui permet à la police au à la justice de demander au FAI à qui correspond cette adresse à telle date et heure.

Le serveur RADIUS a une deuxième fonction de comptabilisation (accounting) qui contient les journaux de connexion et déconnexion suivant cette phase.
Les extraits présentés comme venant d'AOL sont en fait extraits des documents remis à ce FAI lors de la formation sur leur serveur RADIUS de l'époque (on vous aide c'était un nom de musique moderne).

L'article est au mieux imprécis dans la phrase "Chaque fournisseur d’accès peut avoir un type d’enregistrement différent à partir du moment où ces informations sont récupérables".
Le protocole RADIUS précise en effet très exactement les attributs renvoyés dans les enregistrements ou tickets "Accounting Start" et "Accounting Stop", et tous ceux indiqués dans l'extrait sont standard et identiques pour tous les matériels d'accès (NAS, BAS...) et tous les FAI: User-Name (JohnDoe388) Framed-IP-Address, Full-Name, etc.
Les BAS modernes peuvent renvoyer d'autres infos intéressantes mais non-standard comme le nombre de paquets échangés, le volume de données, les sites visités, que le FAI peut exploiter ou non.

Dans l'affaire qui nous occupe, mettre 9 jours du premier meurtre le 11 mars à hier 20 mars pour trouver la personne qui a donné rendez-vous au militaire qui vendait sa moto ne paraît quand même pas un exploit pour la police qui devait en plus disposer du numéro de téléphone utilisé pour prendre le rendez-vous.

VLC permet aussi de mettre une vidéo en papier peint, ça va pas jusqu'au crash final sauf si on des goûts morbides mais ça peut être distrayant aussi sans pour autant empêcher de travailler.