le spamm, ça n'existe pas.
De la même façon qu'on reçoit des publicités dans sa boîte aux lettres, qu'on voit de la pub à loa télé, sur les bus, dans le métro, dans les villes, tc, on reçoit des mails publicitaires.
Et on répond à la sollicitation... ou pas !
Pa ailleurs, je ne connais vpersonne qui ait été victime d'un de ces fameux "robots"... Je dis bien personne.

Alors, arrêtez de véhiculer "l'internet-parano", à grands coups de chiffres et de statistiques fantaisistes et incontrôlables.

L'Internet n'est qu'un réseau. L'intelligence est, normalement, la part des utilisateurs.
On trouve sur ce réseau ce aqu'on y met. Ça n'est pas à des autorités, à des gourous, ou à des journalistes, de faire le tri...

Les "pirates" ?
J'ai envie de me voir un film. Je le télécharge (99% de la production cinématographique ne mérite pas un déplacement en salle, et encore moins un quelconque paiement - de toute façon, en ce qui concerne les films français, il sont pré-financés par les chaînes de TV, alors...). S'il m'a plu, je le laisse à disposition de qui voudra, sinon, je l'efface.
Si vraiment il vaut le coup ("La chute", par exemple, dans les films récents), je vais aller le voir en salle, emmener des amis, conseiller d'aller le voir...

Est-ce que le repiquage des cassettes nous empêchait d'acheter des disques ou d'aller aux concerts ?

On s'extasie ou on déplore, c'est selon, les "réseaux sociaux". Mais Facebook, Twitter, et autres, ne sont que le reflet de l'Internet : un univers d'échange.
On oublie trop volontiers que l'Internet n'est pas marchand : il a été dévoyé pour le devenir.
Mais en fait, c'est le seul medium qui ne soit pas à sens unique : chacun peut recevoir et tout le monde peut émettre.
Une gigantesque cour de récréation où l'on peut tout échanger... Alors, les marchands de glaces lorgnent dans la cour. Ils se sont longtemps demandé comment faire. Maintenant, il sont rentrés, tentent d'imposer leurs règles, et ont décidé que cette cour, c'était leur territoire !
Hadopi, et toutes ces tentatives insanes de contrôler le Net, se masquent derrière la démocratie et le marché libéral. L'Internet n'est le reflet ni de l'un, ni de l'autre : il est une vérité instantanée et brute, lorsque les autres media servent une soupe arrangée, polie, conformiste ; et il (tente de) reste(r) un vaste bordel quand d'aucuns ne voir qu'un rang (un grand Merci à Bill Gates qui fut l'initiateur d'une vision du Net qui privilégiait l'ordre, la loi, la puissance de l'argent, quand le Net n'était qu'un outil soustrait aux militaires (bien fait pour eux) destiné à l'échange et à la liberté.
On avait une chance, avec l'internet, de sortir des dictats, de bâtir un medium "à nous". On l'a ratée.
Rendez-vous au Web 3.0
Peut-être...

Mais oui, mais oui... Le téléchargement illégal tue la création... Et la K7 allait tuer le disque, et les graveurs allaient tuer le CD, et... Gutemberg a tué les copistes !

Que les prix des CD et DVD deviennent corrects (aux alentours de !/10 euros - c'est d'ailleurs le prix auquel on les vend passé l'effet de nouveauté), et on arrêtra de télécharger !

Encore que la vision de l'ergonomie soit souvent pour Microsoft un peu curieuse, le maniement de QT est assez simple, et des tas de gens l'ont utilisé qui n'étaient pas informaticiens !

L'attitude de l'éditeur est, comme souvent, totalement débile : il n'y a rien de pornographique dans ces animations ! C'est un peu comme si on interdisait à Edika de dessiner des bites !
Je ne sache pas que Fluide Glacial soit classé x et interdit à la vente aux mineurs...
Quand j'hbitais aux USA, j'ai été convoqué par le directeur de l'école que fréquantait mon fils, alors âgé de 5 ans. Entrevue en présence d'un psy, et..; du sheriff !
Motif : mon fils avait apporté à l'école un livre illustré (un truc français édité par Nathan à l'usage des enfants, c'est dire la perversité potentielle !) où l'instit', le directeur de l'école, le psy et le shériff voyaient "des scènes sexuelles explicites" : le dessin de deux coccinelles l'une sur l'autre, tandis que le texte expliquait qu'elles "faisaient des bébés" !
Nous n'avons évité les poursuites que de très peu !

La réaction de l'éditeur du jeu est du même tonneau.

C'est tout de même curieux : le journaliste écrit un article dithyrambique à propos d'un site, et les utilisateurs lambda répondent qu'en fait, ça ne marche pas !
L'article aurait-il été dicté par le service de presse du site ?

Quand je pense que j'ai connu une époque où on censurait "Orange mécanique" !
Quand je pense que j'ai, avec tant d'autres, lutté contre cette censure !
Quand je pense avoir pensé qu'on avait gagné !

Je ne vois rien dans ce court-métrage qui soit plus violent, plus évocateur, plus choquant, que ne l'est le film de Kubrick. Il serait même moins politique.
Mais les p'tits blancs en blanc avec leurs drôles de chapeaux étaient moins réels, moins présents dans nos vies que les p'tits nègres avec leurs drôles de cagoules.
D'ailleurs, ceux-ci sont les fils de ceux-là, et ils ont curieusement un père commun : le bulletin de vote de la bourgeoisie bien-pensante.

Qu'on ne vienne pas dire après que le métissage a échoué !

Les "eBayeurs" sont en grève. Nombreux appels au boycott, sur les forums, et un gros buzz sur la Toile.
Mais que se passe-t-il donc au pays des Bisounours du familial-business en ligne ?
Eh bien voilà : eBay supprime les évalutations !
Oui, pour ceux qui ne connaissent pas le système, acheteurs et vendeurs, une fois la transaction faite, peuvent se "noter", oui, oui, comme à la communale !
Ce sytème de notation n'est bien sûr pas fiable : il permet à de nombreux fraudeurs de se créer un profil sérieux, et à tout un chacun de régler ses comptes...
C'est un gadget comme un autre, comme beaucoup d'autres dans la "communauté" eBay.

Parce que les utilisateeurs d'eBay ne sont pas des clients, eBay n'est pas un commerçant avide de profit, non, non, tout ça est une "communauté" !
Nous sommes dans le politiquement correct à l'américaine, dans l'élitisme de masse déjà employé en France par Canal+ à son lancement...
Nous sommes dans la négation la plus absolue du libéralisme, en même temps quand dans la négation de l'analyse marxiste établissant les classes sociales et la lutte qui en découle. Nous sommes aussi, et c'est plus inquiétant, dans la négation la plus aboutie du Principe Républicain.

Nos relations commerciales sont régies par un modèle : nous sommes client, notre interlocuteur commerçant. Dans son infinie sagesse, le législateur a prévu que ce dernier devait respecter certaines règles qui protégeaient le premier : telle est la rançon du profit.
Assimiler cette couple à une communauté, c'est tenter de faire basculer l'équilibre, c'est passer du contrat civil au mariage de la carpe et du lapin.
Car la communauté édicte ses propres règles, au mépris de celles instaurées par une législation qui ne supère plus les intérêts particuliers.
Ainsi, eBay (entre autres) s'affranchit des obligations légales, tant pour elle-même que pour ses membres, mais instaure une "charte" (c'est plus joli, plus "communautaire") qui n'est rien moins qu'une relecture du Code Civil, du Code de Commerce et du Code Fiscal !
Bien entendu, l'on mêle à tout cela un ersatz de "démocratie", en invitant les "membres" à "participer" à la "communauté" ; en leur demandant -par le biais de ces fameuses évaluations - de noter, voire de dénoncer, les "mauvais membres"...

Ce qui est intéressant dans ce mouvement de grève des utilisateurs du système, c'est la rebellion en elle-même : comment la "communauté" va-t-elle se sortir de ce trouble ? Quelle invention, quel emplâtre nouveau recimenteront-ils le fêle ?

Car eBay n'est pas seulement le plus grand site mondial de vente sur l'Internet : laboratoire ou exemple - c'est selon - du système politique que l'on tend à nous imposer, eBay reflète ce que sera notre vie demain.
Un consensus de velours dans une main de fer.