Linux : Le journal d'un novice #5

Quand on utilise Windows depuis 15 ans, est-ce bien raisonnable d’aller voir ailleurs ? Jour après jour, le parcours initiatique d’un passage au système libre Linux. Aujourd’hui, un peu de lecture.
par Erwan Cario
publié le 24 juillet 2008 à 17h07
(mis à jour le 25 juillet 2008 à 18h41)

Pouce! Picasa attendra. A ce point de l'expérience, j'ai un ordinateur qui fonctionne très bien, avec 95% des programmes nécessaires à son utilisation quotidienne. Ce n'était pas bien sorcier, vous l'aurez remarqué. Presque un peu décevant. Passer à Ubuntu n'est même pas un défi, c'est juste un choix. Mais arrive forcément un moment où la bidouille et la découverte un peu au hasard de fonctionnalités (voir l'épisode précédent ) trouvent leurs limites. Il faut des renseignements, des infos, des astuces, des trucs qui simplifient la vie, voire même, ça peut arriver, des solutions aux problèmes.

La solution la plus évidente, c'est l'ami qui-s'y-connaît. C'est presque un impératif pour les nouveaux venus dans le monde merveilleux des ordinateurs personnels. Je suis d'ailleurs l'ami qui-s'y-connaît de quelques personnes qui ont parfois bien du mal à se dépatouiller quand un problème survient ( «T'as essayé de rebooter ta machine?» est la phrase la plus courante de l'ami qui-s'y-connaît). Mais ce n'est déjà pas forcément évident d'avoir un ami qui-s'y-connaît sous Windows, alors sous Linux...

Sous Linux, en fait, il y a mieux. Il y a la communauté qui-s'y-connaît. C'est sans doute un des trucs les plus impressionnants de l'univers du libre : la solidarité et l'entraide. Pour Ubuntu, par exemple, ça se passe sur ubuntu-fr.org (il y a plein d'autres lieux de ce genre, comme linuxfr.org , mandrivalinux-online.eu , debian-fr.org , ...).

Sur ubuntu-fr, il y a généralement déjà la réponse à la question qu'on se pose, c'est assez magique. Tout se passe en haut à droite de la fenêtre, avec le moteur de recherche. On cherche d'abord dans la documentation (pour chercher des infos sur un logiciel par exemple), et si la fiche existe, on sait que notre problème est presque résolu. Il ne reste plus qu'à suivre consciencieusement la marche à suivre indiquée. Sinon, on recherche dans les forums. Et là, c'est dingue le nombre de gens qui ont déjà eu le même souci! Et plusieurs bons samaritains auront déjà expliqué comment s'en sortir.

En dernier recours, on peut évidemment se créer un compte et poser soi-même la question. Evidemment, il y a toujours le risque de finir par parler aquariophilie entre adeptes du libre, mais on n'a rien sans rien. Je suis conscient que cette description ressemble un peu à «L'informatique au pays des bisounours», mais ça n'en est pas si éloigné. Bon, les bisounours en question parlent un langage étrange, sont quelque fois un petit peu sectaires et souvent sur-motivés par leur sujet de prédilection, quand ils ne finissent pas par s'engueuler pour des raisons obscures. Mais pour le novice, c'est l'assurance de pouvoir réussir ses premiers pas dans l'univers d'Ubuntu.

Ca, c'est pour les questions qu'on se pose. Après, il y a celles qu'on ne se pose pas. En effet, on veut d'abord avoir un ordinateur qui fonctionne, avec notre joli environnement, mais on veut aussi découvrir les trucs que permet le système auxquels on n'aurait jamais pensé. Il existe pour ça tout un tas de petites lectures très accessibles. Pour ma part, suite à un commentaire sur un des premiers épisodes, j'ai lu Simple comme Ubuntu . Sous licence libre, ce livre, écrit par Dider Roche, est téléchargeable sur le site de Framasoft , le distributeur, et disponible en version papier pour 15 euros. Avec ce bouquin, franchement, difficile de rater sa transition vers Ubuntu.

Bon, travaux pratiques, maintenant : Picasa .

A lire également :

_ - Linux : Le journal d'un novice, prologue

_ - Linux : Le journal d'un novice #1

_ - Linux : Le journal d'un novice #2

_ - Linux : Le journal d'un novice #3

_ - Linux : Le journal d'un novice #4

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