Génial !

En même temps, il est quand même clair que la relation entre ubuntu et la philosophie du libre est ambiguë.
Je le dis d'autant plus facilement que j'utilise ubuntu, que j'en ai installé chez mes parents et mes beaux-parents et que tout le monde en est content. D'où cela vient gnu/linux, pourquoi c'est important, tout cela disparaît derrière une interface attractive et facile d'accès. Ce qui n'est pas un mal en soi. Mais à ce compte là, la différence entre logiciels libres et logiciels propriétaires tombe.

@Greg : j'ai bien peur que nos hommes politiques ne soient pas aussi sensibles que toi à la littérature médiévale !

J'ai la version payante. Je ne vois pas comment on peut tenir avec les publicités dans la version gratuite. C'est même une insulte à la musique.

Farmville est flippant à plus d'un titre : parce qu'il marche, remarquablement bien, alors que l'expérience de jeu est extrêmement pauvre... et que du coup il inspire énormément d'autres projets.
Derrière la grande mode de la gamification, il y a le succès de farmville qui dit : "c'est possible de transformer des tâches sans intérêt intrinsèques en tâches addictives, grâce à un système de récompenses".

Ceci dit, il y a quelque chose d'insuffisant, à mon avis, dans la critique de Blow. Si farmville marche, cela ne tient pas seulement au système pavlovien... sinon n'importe quel jeu du même genre fonctionnerait (cf. l'excellent progress war qui réduit ça à ses mécaniques de base : http://progresswars.com/). Si farmville fait un carton, il le doit évidemment à son insertion dans le système facebook, à la dimension sociale de cette affaire, à la dimension compétitive (faire mieux que mes potes), avec un public qui découvre là des mécaniques de jeu vidéo qu'il ne connaissait pas par ailleurs.

En résumé : ok pour dire farmville c'est la merde ; et en tant que joueurs, on veut mieux que ça ! mais l'explication behavoriste de farmville est elle-même trop pauvre !

Les propos cités de ce Feng Zhu dont je découvre l'existence me rappellent furieusement ce livre de management qui s'appelle "total engagement" et dans lequel il s'agit de transformer les situations de travail en situations de jeu (de mmo en l’occurrence) : c'est-à-dire indicateurs de progression, information publique sur le réseau, récompenses virtuelles...

Pourquoi les joueurs  qui passent autant de temps à faire du quasi-travail dans les mmo (monter les compétences, farmer, gérer des situations d'information) sont-ils aussi peu mobilisés par leur travail, qui n'est pas d'une autre nature ? C'est le pitch du bouquin.

Décidément le pouvoir des jeux comme médium intéresse beaucoup de monde !

C'est marrant, j'ai cru que vous alliez parler du vrai tabou. Le vrai truc qu'on ne montre pas : l'action de joueur !

Montrer ce qui est l'écran, que ce soit de la cutscene ou un screenshot prix par l'éditeur, ou par le journaleux, ça change vraiment la donne ?

Le truc invisible c'est que les programmeurs d'Atari appelaient le "zombie look" du joueur absorbé dans le jeu. Dans les pubs, on avait et on a toujours la famille souriante autour de la console... mais sans que personne ne regarde l'écran.

Un vrai problème d'image...
quelques exemples :
- la première pub de la première console : http://olympi.files.wordpress.com/2008/ … ey_ad1.jpg
- la dernière pub de la dernière console :
http://olympi.files.wordpress.com/2008/ … family.jpg

et un gamer, cela ressemble à quoi ?

"Résultat : un sentiment de liberté grisant, même si celle-ci se résume à pouvoir faire avancer à son rythme l’histoire principale..."

Entre Uncharted et Assassin's Creed2 et MW2, ça semble la seule liberté qui reste au joueur... faire avancer le script. Bof, bof, bof.

Vous avez essayé les rpg à la Risen ????

Et pendant ce temps là, pas un mot sur machinarium par exemple ...

heureusement que les critiques de cinéma ne ressemblent pas à leurs collègues du jeu vidéo, sinon on n'entendrait jamais parler que des blockbusters... et pour en plus pour dire que les blockbusters en question possèdent les qualités des films de la nouvelle vague ; et si on parlait directement de la nouvelle vague indé du côté des jeux vidéo ?

d'autant que les premiers films de la nouvelle vague ont le son totalement en post-prod. C'est le cas de à bout de souffle, par exemple. C'est lié aux caméras disponibles à ce moment là.

hum, hum

Encore un beau papier "pour nous les hommes"

Un petit papier sur Zeno Clash ? Le jeu le mérite, non ?