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#1 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » «Sissiphe», candide imperator des geeks » 14-03-2012 14:10:07

Non seulement Vincent Glad est nul... mais en plus, ce con génère des articles à charge encore plus nuls que lui !

En fait, Vincent Glad est un mi-geek : http://odieuxconnard.wordpress.com/2012 … geek-shit/

#2 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Megaupload, le bêtisier » 20-02-2012 17:27:06

Egmorn a écrit :

Nier à un auteur le droit patrimonial revient à dire que la création doit uniquement n'être qu'un loisir. C'est possible, mais alors il ne faudra pas s'étonner de voire une forte baisse de motivation de la part des artistes potentiel et donc entrer dans une période plus sombre en terme de création (mais non la création culturel ne disparaîtra pas pour autant, y'aura toujours des gens pour créer pour le plaisir).
Certes artistes n'est pas un métier, mais on peut être artiste et vouloir profiter un peu de ses créations. (Qu'on en vive ou que cela serve juste à arrondir les fins de mois)

Je suis totalement d'accord avec tout cela. Néanmoins, à partir du moment où on instaure un droit patrimonial et qu'on entend le faire respecter (sinon à quoi bon ?), je ne vois pas comment on peut éviter des solutions intrusives pour les citoyens. D'où, à un moment, la nécessité de faire un choix...

#3 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Megaupload, le bêtisier » 20-02-2012 15:18:00

Ce que je pointe, c'est qu'à l'heure actuelle, le droit d'auteur (du moins le droit patrimonial) engendre bien plus de contraintes que d'avantages. Puisque, contrairement à ce que certains défenseurs avancent, il n'a qu'une contribution relativement faible dans le financement de la création. Donc est-ce que ça vaut le coup d'enfreindre pas mal de règles morales (notamment concernant la vie privée et la présomption d'innocence) pour faire respecter celle de soutenir un artiste dont l'oeuvre nous a plu ? Je ne le pense pas.

Du coup, autant assumer que la plupart des artistes vivent de subventions ou d'emplois salariés (une chanteuse ou un acteur sont des salariés presque comme les autres, avec quelques subventions d'intermittence en plus) et reconnaître ce qu'on ne reconnaît jusqu'à présent qu'à demi-mot : qu'une oeuvre appartient au public, et ce, bien avant une limite de 90 ans.

#4 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Megaupload, le bêtisier » 20-02-2012 14:56:52

David Croquettes a écrit :

C’est la propriété qui est transmise. Peu importe qu’il s’agisse de propriété de quelque chose de matériel ou d’immatériel. Un commerce, un bien immobilier, une entrerprise seront sources de revenus tout comme une partition et ceci dans des conditions favorables, un magasin peut ne plus rien vendre, une entreprise faire faillite et une musique être ignorée. Aucune différence : il est question d’héritage et on ne peut le remettre en cause partiellement et uniquement pour une catégorie socio-professionnelle ce serait discriminatoire. Il y aurait de sous-citoyens : les artistes. Je rappelle qu’on a agit de la sorte avec les juifs dans les années 40 ; déni de citoyenneté.

Comme les mathématiques et la physique la musique est opensource depuis des siècles. L’harmonie, les accords, le solfège, le contrepoint, etc. tout cela est libre de droits. « Toutes les modifications à partir de la théorie [musicale] restent possibles et librement expérimentables par les autres. » La comparaison ne tient pas et elle est mal venue. Ou alors il faudrait que toutes les créations techniques et produits manufacturés dont la conception repose sur des lois mathématiques, physiques, chimiques, etc., c’est à dire quasiment toutes les marchandises, soient gratuites. Or c’est loin d’être le cas. Nous vivons une société de la marchandise où les échanges reposent sur l’argent. Il n’y a aucune raison que la création littéraire et artisque y échappe. À noter qu’un objet manufacturé a une durée de vie finie tandis qu’une œuvre qui est quasi éternelle et elle peut être commercialisée pendant des siècles. Mozart ou Berlioz se vendent très bien. C’est pour ça que la rémunération passe par un système de droits d’exploitation, d’interprétation ; une somme minime prélevée à la source sur les revenus générés par l’œuvre.

Le droit moral ne se limite pas à la citation du nom de l’auteur et des interprêtes. Il s’agit aussi de veiller à ce que la création ne soit pas défigurée ou utilisée de manière dégradante. Un auteur ou ses héritiers peut avoir envie de refuser que ce qu’il a fait soit utilisé par un parti néo-nazi. Il en a le pouvoir et c’est heureux. Dans d’autres cas il est difficile à faire valoir. Les héritiers de Victor Hugo ont perdu contre Disney et n’ont pu empêcher une merde comme « Le bossu de Notre-Dame ». Bien que perpétuel il n’est pas un frein à la réinterprétation car pour la loi et les tribunaux c’est l’ouverture qui prévaut. Il faut de sérieuses et bonnes raisons pour l’invoquer et obtenir gain de cause.

Ton raisonnement se base sur une vision de l'artiste qui n'est pas réaliste, ni concrètement réalisable !

La vision de l'artiste pur vivant de son art est certes très séduisante, mais elle est biaisée et on ne peut pas s'appuyer sur elle pour bâtir une politique culturelle, surtout à l'époque d'Internet. "Artiste", ce n'est pas a priori un métier. Certains, parfois, parviennent à vivre de leur production, mais ils sont une infime minorité... ce qui est logique : à partir du moment où tu crées quelque chose, tu ne peux pas être sûr que le public va apprécier. À l'heure actuelle, la plupart des artistes vivent soit de subventions soit d'un travail à côté (ceux que certains appellent un peu méprisemment des artistes du dimanche... il faut donc croire que Chuck Palahnuik, ou le dernier prix Goncourt, étaient des artistes du dimanche). D'ailleurs, cette vision de l'artiste pur est tellement étriqué que ceux qui la suivent n'imagine même pas que l'artiste soit, de par la pratique de son art, détenteur d'un savoir-faire qu'il peut moyenner. Ainsi ils n'imaginent pas qu'ils puissent enseigner son art ou le pratiquer dans un contexte salarié. Je trouve que ça en dit long sur la pertinence de leur vision de l'art.

Donc si on se place dans le réel, la rémunération du droit d'auteur ne semble pas être si indispensable que ça, vu que le cinéma français continue à produire des films, dont moins de 10 (!) s'avèrent être rentables chaque année, pareil pour le théâtre ou l'opéra. Pour la musique, les majors ne semblent avoir tant de soucis que ça à se faire et les labels récupèrent en publicité ce qu'ils y "perdent" en vente... sachant qu'une partie des fans qui découvrent des groupes via le téléchargement illégal comprennent assez bien la nécessité de les soutenir financièrement.

Reste le problème des droits. Contrairement à ce que tu dis, une oeuvre n'est pas un bien comme un autre. Sinon le principe de domaine public n'existerait pas. Or au bout d'un certain temps, le droit exclusif d'exploiter une oeuvre est levé et seul reste le droit moral, c'est-à-dire le droit de se réclamer créateur de l'oeuvre. Or la durée avant laquelle une oeuvre entre dans le domaine public est totalement arbitraire, elle varie d'un pays à l'autre et est même parfois modifiée (elle a récemment été étendue à 90 ans, par exemple). La logique derrière le droit patrimonial étant de permettre aux artistes de vivre de leurs oeuvres, on mesure bien l'échec de son application... surtout quand on voit les contraintes qui sont déployées par les gouvernements, les artistes et les ayant-droits (le droit patrimonial étant cessible, rien n'assure que la rémunération aille dans la poche des créateurs).

Cela dit, c'est évident bien mieux, beaucoup plus moral de soutenir financièrement un artiste dont l'oeuvre nous a plu. Mais la questions, c'est "est-ce que ça vaut le coup de faire respecter ça par la loi ?" Est-ce que les gens ne continueront pas à financer la culture de leur plein gré ? Est-ce que ça vaut le coup de s'imposer des lois HADOPI, SOPA, etc. alors que l'impact réel du droit patrimonial sur la culture est relativement faible ?

#5 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Ed Wood, drôle de genre » 13-07-2010 09:39:21

"C’est un être déjà quantique et einsteinien, c’est-à-dire ici et là simultanément, soit en même temps tout à fait homme et femme, autrement dit un complet humain. La Théorie de la relativité générale, publiée huit ans avant sa naissance, ne semble-t-elle pas un parfait programme de sa vie ? "

Mélanger physique quantique et relativité générale, c'est montrer qu'on ne sait pas trop de quoi on parle. D'une part, Einstein avait beaucoup de réticences vis-à-vis de la physique quantique. D'autre part, la physique quantique et la physique relativiste ne font pas bon ménage puisque la théorie qui unirait ces deux modèles est encore actuellement considéré comme le Graal de la physique moderne. Donc pour répondre à la question, "non, la relativité générale ne fait pas un parfait programme de la vie d'Ed Wood".

Sinon, en dehors de ce petit détail, l'article est très bien.

#6 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Jacques Attali : «On a une guerre de retard» » 19-08-2009 01:33:25

RALM a écrit :

Quand je pense que vous continués a télécharger du MP3 ! Quel horreur C'est comme ceux qui télécharge des films piratés dans la salle avec une caméra, c'est pourri !
Arretez de manger de la merde. Le CD est mort parce que nous acceptons d'écouter de la musique de mauvaise qualité et qu'en plus les maisons de disque ne produise plus rien sinon de la variété staraqueuse REVENONS A LA MUSIQUE !

Raison de plus pour télécharger illégalement. Par P2P, on trouve des albums au format FLAC, format non destructeur et donc qualité CD.

#7 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Nouvelles victoires contre la vente liée » 08-07-2009 01:51:44

@Bird
Je voulais juste faire remarquer une chose amusante. Le problème de la vente liée ne concerne pas seulement une petite minorité de geeks ou apparentés qui veulent installer Linux sur leur ordinateur tout neuf.

C'est beaucoup moins le cas maintenant, mais s'il avait été possible d'acheter un ordinateur "nu" pour moins cher à l'époque où Vista venait de sortir et avait (à tort ou à raison, peu importe) une réputation désastreuse, je pense que beaucoup d'acheteurs n'auraient pas hésité à se faire rembourser et à installer un XP (sans doute piraté, mais là n'est pas la question).

Le but n'est pas de cracher sur Microsoft (personnellement, je développe en .Net et je trouve leur travail sur le framework extrêmement bien fait... même si chez moi, je tourne sur du Linux), ni même sur les constructeurs de PC. Il s'agit juste de faire remarquer qu'il n'est pas normal que l'achat d'un OS soit imposé à l'achat d'un PC. Après, ça ne me dérange pas que la plupart des gens continuent à acheter leur PC avec Windows pré-installé parce qu'ils veulent quelque chose de fonctionnel immédiatement (en fait, ce qui me fait le plus chier, c'est tous les logiciels nazes et autres sharewares pourris qui sont installés avec et que je dois désinstaller dès que quelqu'un de mon entourage achète un nouveau PC).

Pour reprendre la même métaphore de la voiture, il ne serait pas normal que Peugeot impose à ses clients un contrat d'assurance AXA à tous ses clients. D'ailleurs, ta comparaison avec les pneus est mauvaise : parce que les pneus sont des biens matériels qui deviennent ta propriété, ce qui n'est pas le cas d'une licence qui est incessible. Au final, les constructeurs paient à Microsoft le droit de vendre des licences, un peu comme si le concessionnaire Peugeot payait AXA pour avoir le droit de signer des contrats en leur nom et imposait par la suite ces contrats à tous ses clients.

#8 Re : Chronophages » Sagrario's Room » 26-02-2009 13:49:12

Je suis bloqué devant le coffre fort. J'ai trouvé le code d'ouverture (en l'occurence 20R26L27R59L) mais quand j'essaie de suivre la manoeuvre (aller sur le 20 par ordre croissant, puis à 26 par ordre décroissant en passant par le 0, puis un cran pour passer à 27, puis dans l'autre sens pour aller sur 59), rien ne se passe. Est-ce que je zappe quelque chose ?

EDIT : Okay, c'est résolu...

#9 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » «La musique gratuite a une vraie valeur économique» » 20-01-2009 17:23:49

Honnêtement, le format numérique est bien plus pérenne qu'un format physique car il ne dépend pas d'un quelconque matériel. Par contre, la remarque concernant le support des codecs et des firmwares des baladeurs mp3 montre bien l'utilité de développer des solutions open-sources qui, contrairement aux solutions propriétaires, pourront toujours être reprises et évoluer.

Au niveau des codecs, il y a par exemple Flac et Ogg. Pour les baladeurs, il y a Rockbox, un firmware alternatif et open-source qui fonctionne déjà sur plusieurs types de baladeurs (dont des iPods). Et même si c'est encore loin d'être parfait, il y a fort à parier que ce genre d'initiative va se multiplier au fur et à mesure que le public se rendra compte de l'intérêt de ce genre de projets...

Comme cela a été dit, au final le principal problème pour garder de la musique sur le long terme, c'est lorsqu'on veut garder les masters analogiques tels quels. Il n'y a alors pas d'autres solutions que de stocker les bandes en l'état.

Néanmoins, il faut minimiser cette contrainte et se rendre à l'évidence qu'étant donné les capacités de stockage toujours plus grandes, il est possible d'augmenter toujours plus la fréquence d'échantillonage des formats numériques (cf. Trent Reznor de Nine Inch Nails, encore lui, qui avait mis son album The Slip en téléchargement libre avec une version en Wave Haute Définition, il me semble que sous ce format l'album pesait plus d'un giga-octet) et qu'à terme, on aura réellement des fichiers numériques indiscernables de leur version analogique.

Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut négliger le support physique, surtout quand il apporte un complément à la musique. C'est la raison pour laquelle je télécharge et que je n'achète plus que des vinyles : quitte à posséder un objet, autant qu'il soit beau... Quant à acheter un CD ? Pourquoi faire ?? Le son d'un vinyle est plus beau (quand je veux écouter de la musique au calme chez moi) et un mp3 (ou un Ogg, ou un Flac) est plus pratique (quand je veux écouter de la musique ailleurs).

#10 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Christine Albanel : «Tout ça, c'est des clics, ça va extrêmement vite !» » 22-10-2008 17:04:59

B.Traven a écrit :

@NonooStar
j'apprécie votre intervention. Qu'il s'agisse d'ayant droits (ma femme et mes enfants quand je serais mort) ou moi-même, l'importance est mineure. Il ne s'agit pas d'engrager des bénéfices ni même d'empêcher un manque à gagner, il s'agit de protéger un droit,n dont je rappelle qu'il est constamment menacé par les  C'est le rôle du législateur non ?

Je comprends très bien votre propos. Et la revendication du respect de vos droits est on ne peut plus légitime et effectivement, c'est de la responsabilité du législateur que de protéger ces droits. Mais il en va également de la responsabilité du législateur de s'assurer que la loi mise en place pour protéger ces droits soit juste et n'aille pas à l'encontre d'autres droits.

Or c'est tout le problème de la loi Internet & Création : sachant qu'on peut accuser quelqu'un sur la foi de la présence de son adresse IP sur des réseaux P2P, que cette même IP peut très facilement être usurpée sans que l'utilisateur ne puisse rien faire, on ne peut logiquement considérer que l'IP est une preuve suffisante pour condamner quelqu'un. Donc légalement, en l'absence de preuve, il y a présomption d'innocence jusqu'à ce que des preuves concluantes aient été apportées.

Donc pour accepter la loi Internet & Création, il faut soit croire que l'IP ne peut être usurpée (le contraire a déjà été démontré) soit accepter de faire une exception à la présomption d'innocence... ce qui, j'espère que vous serez d'accord avec moi, est intolérable.

#11 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Christine Albanel : «Tout ça, c'est des clics, ça va extrêmement vite !» » 22-10-2008 16:51:54

Pour revenir sur le rejet de la licence globale, il y a ce petit paradoxe qui m'amuse.

Supposons que le système pour détecter les pirates mis en place par Hadopi soit efficace et fiable (et il faut le supposer car sinon cette loi n'a pas lieu d'être).

En théorie, donc, tout va bien. L'autorité qui gère les sanctions a un aperçu correct de la situation et donc de combien de personnes téléchargent quoi.

D'où la question : si la technique mise en place pour Hadopi est fiable, pourquoi ne le serait-elle pas pour une licence globale ?

Bien sûr, je sais bien que, d'une part, cette technologie n'est pas fiable (et c'est justement un des problèmes posés par cette loi) et que d'autre part, avoir des données correctes sur "combien de personnes téléchargent quoi" ne répond pas aux questions fatidiques, "d'où vient l'argent redistribué aux ayant-droits ?" et "comment est-il redistribué ?". Néanmoins, je trouve que ce paradoxe fait un peu réfléchir à la fois sur la façon dont on a pu balancé des mensonges en prétendant qu'on ne pourrait techniquement pas mettre en place une licence globale et sur la question de comparer en toute honnêteté les mérites respectif de la licence globale (avec ses imperfections et ses problèmes potentiels) et de la loi Internet & Création (elle aussi avec ses imperfections et ses problèmes potentiels).

#12 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Christine Albanel : «Tout ça, c'est des clics, ça va extrêmement vite !» » 22-10-2008 16:28:24

B.Traven a écrit :

Etrange comme aucun d'entre vous ne se préoccupe du droit des auteurs. C'est étrange comme tous ces donneurs de leçon de morale ne s'en soucient guère lorsqu'il ne s'agit pas de leur propre intérêt. C'est étrange comme tous ces donneurs de leçon négative, ne proposent rien d'autre qu'une récrimination idiote. Pirater un film ou de la musique c'est du vol. Alors poussons votre logique jusqu'au bout : autorisons le vol. Sinon taisez-vous ou alors proposez une solution miracle. Ce dispositif n'est certes pas parfait. Conscient de l'ampleur du phénomène, la proposition de loi essaye dans l'urgence, de substituer une réponse administrative à une réponse pénale qui existe déjà et qui coûte aussi cher sinon plus à l'Etat. Et qui a déjà été plusieurs fois appliquée. Ce texte ne prétend à rien d'autre qu'à tenter de protéger un droit qui est celui des auteurs, en incitant les gens à ne pas pirater. Pour que les choses soient claires, vu le climat de comptoir qui règne ici, je suis auteur et ultra gauche.

Okay... Essayons d'être constructif.
Premièrement, le piratage de film ou de musique n'est pas du vol. Ce serait du vol si je m'attribuais la paternité de l'oeuvre. Cela dit, le piratage constitue tout de même un préjudice envers les ayant-droits qui ne récupèrent pas ma contribution à laquelle ils ont légalement droit (d'où leur qualificatif d'ayant-droit).

Et je tiens à utiliser le terme d'ayant-droits car on a trop souvent entendu que cette loi vise à protéger les artistes. Or elle vise à protéger les ayant-droits, qui ne sont pas tous des artistes et encore moins tous des auteurs.

Deuxièmement, la logique de cette loi est de partir du constat que des personnes se procurent des films ou de la musique sans en payer les droits et de chercher des moyens pour que ces personnes ne le fassent plus.

Le problème que j'ai avec cet objectif, c'est que je le trouve d'un intérêt assez peu évident. En effet, pour qu'il y ait un réel bénéfice pour les ayant-droits, il faut supposer que si le téléchargement illégal est sévèrement sanctionné, les personnes qui téléchargeaient illégalement se procureront leur musique de façon légale. Or il est évident qu'un piratage n'achèteraient jamais vraiment tout ce qu'il télécharge et donc la somme récupérée ne sera qu'une partie de la somme "théorique" impliquée dans le piratage, surtout que je serais surpris que dans un contexte de baisse de pouvoir d'achat, la musique et les films soient au centre du budget des gens. La mise en place de la loi Internet & Création va donc nécessiter un budget considérable pour un résultat effectif que personne ne peut prévoir.

Quant aux solutions alternatives (la licence globale en est une, mais je pense qu'il est possible d'en trouver d'autres), elles sont balayées parce qu'elles ne correspondent pas au business model que veulent appliquer les majors. Et en ce sens, la phrase de Christine Albanel est révélatrice : "la licence globale est contraire à l’offre légale". Dans les termes, cette phrase n'a aucun sens, puisque si la licence globale est adoptée, elle deviendra l'offre légale. Mais elle prend un sens si on accepte l'hypothèse que le modèle d'offre légale que nous connaissons actuellement est le seul possible, alors effectivement, la licence globale n'est pas possible... Et c'est toute la stratégie développée par le Ministère de la Culture actuellement que de faire croire qu'il n'y a pas d'alternative au système actuel.

Enfin, la dernière raison pour laquelle on peut être contre cette loi est qu'elle est totalement inapplicable. En effet, elle punit un internaute si son adresse IP est repérée trois fois en train de télécharger du contenu illégal sur un réseau P2P. Or il est très facile de falsifier son IP sur un réseau P2P. Donc pour reprendre l'exemple de la voiture, si quelqu'un a falsifié sa plaque d'immatriculation et qu'elle est identique à la votre, c'est votre permis qu'on retirera sans vous laisser le moindre recours.

Quant à l'argument "taisez-vous ou alors proposez une solution miracle", puis-je faire remarquer qu'avec un tel argument, on pourrait faire passer n'importe quelle loi.

Donc en conclusion, j'espère que vous avez compris que ceux qui s'opposent à la loi Hadopi sont loin de vouloir autoriser le piratage et que le sujet est beaucoup plus complexe que ce que veut bien nous faire croire Christine Albanel.

#13 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Linux: Le journal d'un novice #7 » 29-07-2008 15:30:46

niala a écrit :

Aujourd'hui les écrans de veille! Ca tourne, ça bouge c'est génial!

Premièrement, tu es à côté de la plaque. On ne parle pas d'écrans de veille, mais d'effets de bureau.

Deuxièmement, on a bien compris que tu es contre toute tentative d'améliorer l'ergonomie de GNU/Linux qui risquerait d'amener pleins de nouveaux utilisateurs. Pas de chance... Ces billets sont consacrés à la découverte d'Ubuntu, pas à celle de Slackware ou de Gentoo.

Néanmoins, je te rappelle que si des projets comme Ubuntu fonctionnent, c'est parce que des développeurs volontaires donnent de leur temps pour le faire fonctionner. Et au vu du résultat, je me dis qu'ils ont largement la légitimité pour choisir ce qu'ils pensent être le mieux pour GNU/Linux.

Et si tu n'es pas d'accord, la seule chose constructive à faire, c'est de te joindre à un projet qui correspond mieux à ta vision, voire à le lancer toi-même. Donc même si la philosophie d'Ubuntu ne te plait pas, merci d'arrêter de troller sur ce sujet.

#14 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Linux: Le journal d'un novice #4 » 23-07-2008 16:53:54

Ad-libitum a écrit :

Disons que la dernière fois que je suis passé par "Ajouter/supprimer", le programme m'a demandé de passer par Synaptic pour pouvoir installer les dépendances. J'en ai conclu qu'"Ajouter/Supprimer" ne gère pas les dépendances, mais je me trompe peut-être.

Euh... A priori, il les gère, vu que j'ai jamais eu de problème de ce type. Mais bon, il suffit que tu sois tombé sur le cas où il arrivait pas à les gérer...

#15 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Linux: Le journal d'un novice #4 » 23-07-2008 16:52:46

vnz a écrit :
NonooStar a écrit :

vnz : vsftpd est un mauvais exemple dans le sens où si tu installe un serveur FTP sur ta machine, tu fais de l'administration, surtout si c'est un serveur vsFTP (le 'vs' voulant dire 'very secure'). Donc à partir de là, la ligne de commande et l'édition de fichiers texte s'avèrent indispensable. Mais pour la plupart des programmes d'utilisation courantes, tu n'as jamais à passer par les fichiers de configuration.

ouais, enfin un serveur ftp c'est quand même certes de l'admin, mais franchement très basique, hein...
je parlais pas de mettre en place un serveur mail/web où un serveur sql.

Euh... Bah, j'aurais tendance à mettre tout ça à peu près au même niveau. A partir du moment où tu utilises ta machine comme un serveur, j'estime qu'il vaut mieux savoir précisément ce que tu fais.

En outre, le principe lorsque tu fais de l'administration, c'est que tu dois pouvoir gérer tout à distance, sans interface graphique. Donc nécessairement, ça passe par l'édition de fichiers texte.

#16 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Linux: Le journal d'un novice #4 » 23-07-2008 16:45:46

Ad-libitum : Pour éviter le gestionnaire de paquets, y a le "Ajouter/Supprimer" qui appelle les programmes par leur nom sans faire référence aux paquets.

vnz : vsftpd est un mauvais exemple dans le sens où si tu installe un serveur FTP sur ta machine, tu fais de l'administration, surtout si c'est un serveur vsFTP (le 'vs' voulant dire 'very secure'). Donc à partir de là, la ligne de commande et l'édition de fichiers texte s'avèrent indispensable. Mais pour la plupart des programmes d'utilisation courantes, tu n'as jamais à passer par les fichiers de configuration.

#17 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Linux: Le journal d'un novice #3 » 22-07-2008 23:56:54

Guiligui a écrit :

la seconde question qui me turlupine c'est la persistance de ce mouvement "free" une fois qu'il aura gagné la partie. Je ne crois pas en l'altruisme naturel pour la simple et bonne raison qu'il faut mettre qqchose dans son assiette tous les jours. De la meme maniere qu'il existe une valeur dans la carte son, materielle, que l'on achete, il existe une valeur dans un logiciel ; une valeur qui a un cout à produire. C'est bien jolie les utopies neo hippies vehiculée ici et la, mais à ne rien vouloir payer et ancrer ça dans les esprits, est ce la la meilleure façon de favoriser la progression la plus efficace de la technologie, en filigrane la progression de notre espece ?

C'est un vieux cliché sur le logiciel libre de ne voir que le coté gratuit du système et donc de se poser cette question. Mais comme dirait le gourou du Libre, Richard Stallman, "free software, free as in 'free speech', not as in 'free beer'", c'est-à-dire "libre comme dans 'liberté d'expression', pas comme dans 'bière gratuite'".

Le principe, c'est que l'utilisateur ait le maximum de liberté par rapport aux logiciels qu'il utilise. Cependant, cela n'empêche pas l'éditeur de faire payer le logiciel d'une part. D'autre part, l'éditeur peut aussi faire payer le support technique. C'est souvent le cas lorsque des logiciels libres sont utilisés en entreprises. Imaginez qu'il y ait un problème, le directeur du service informatique ne peut pas se contenter de poster un message sur les forums de la communauté en espérant une réponse. La plupart du temps, il demande à une autre société dont le rôle est de connaitre parfaitement le logiciel en question en l'analysant (facile, le code-source est disponible) et en regroupant toutes les connaissances de la communauté concernant les éventuels problèmes.

D'un autre point de vue, il faut bien considérer que le logiciel libre est également une sorte de pépinière à idée avec énormément d'idées qui sont lancées. Certaines réussissent à intéresser suffisamment de monde et prospèrent, d'autres non. Mais dans tous les cas, ces idées, même abandonnées, peuvent être réutilisées par des entreprises comme bases pour de nouveaux projets.

Enfin, je peux t'assurer que le logiciel libre est loin d'être une utopie de néo-hippie et que certaines personnes ont déjà compris que faire du logiciel libre n'est pas antinomique avec faire des profits. Et je pense que nous n'en sommes qu'aux balbutiements de ces nouveaux modèles économiques qui vont sans doute encore se développer.

#18 Re : L'actualité d'Ecrans.fr » Linux: Le journal d'un novice #3 » 22-07-2008 17:09:40

niala a écrit :

Bonjour,
Par pitié laissez linux/bsd tranquille. Ca fonctionne très bien, on a pas besoin de pourrir ces systèmes pour que ma grand mère puisse voir ses point de croix, mon cousin ses ites de cul. On a pas besoin que la masse vienne avec ses exigences bidons qui ne servent qu'a faire ce qui existe déjà juste en plus lourd, en plus jolis... L'interêt d'un systeme comme linux est justement la personnalisation qu'il permet au niveau des ressources. Alors si maintenant il faut tout inclure pour que chacun puisse tout faire sans rien faire. Si il s'agit de faire la course au menus déroulant, si sous pretexte que nos machines sont plus puissante on gaspille les ressources matérielle ça ne sert a rien, ... autant reprendre un amiga! Alors vs aurez tous les menus graphique, juste une disquette à introduire. Peut être comprendrez vous un jour qu'un système d'exploitation est fait pour exploiter une machine pas pour l'occuper. Donc reprenez windows svp laissez les linuxiens tranquille, gardez windows et ses menus déroulants... voili voilà

L'intérêt d'un système comme GNU/Linux, c'est justement que chaque peut le voir comme il le veut. Si des développeurs se fixe le but de faire des distributions simples à prendre en main, avec pleins d'effets graphiques et une interface à base de menus déroulants avec pour objectif de séduire un public de néophyte, c'est très bien s'ils y arrivent.

De toute façon, ça n'empêche aucunement d'autres développeurs de préférer une distribution plus optimisée, avec une interface plus sommaire et une prise en main demandant plus de compétence. La preuve, des distributions comme Gentoo, Slackware ou ArchLinux connaissent également un certain succès.

Le but d'un système d'exploitation est de permettre à l'utilisateur d'exploiter sa machine comme il l'entend. S'il veut utiliser les ressources matérielles pour avoir une interface bourrée d'effets graphiques, c'est son droit et il est bien que des distributions proposent ce genre d'interfaces.

J'avoue que j'ai du mal à comprendre comment on peut déclarer supporter le projet GNU/Linux et ne pas comprendre que son énorme avantage est justement de proposer des distributions diverses et variées, l'utilisateur étant à ce moment libres de choisir celle qui lui convient le mieux.

Votre réaction est typiquement une de celles dont la communauté GNU/Linux se passerait bien...

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