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Mon opinion sur le rachat du Washington Post par Jeff Bezos : c'est une excellente chose !
Pourquoi ?
Lire http://bit.ly/BezosWP (commentaires bienvenus)
L'ouverture du site data.gouv.fr par le gouvernement Français est une bonne chose. C'est le début d'un mouvement qui, en ouvrant les données publiques, va permettre à l'intelligence individuelle et collective des citoyens d'exprimer sa créativité.
Il faut maintenant aller plus loin, en publiant des données non seulement ouvertes mais pleinement réutilisables : à cet égard, on ne saurait se contenter d'aller piocher de l'information dans une collection, aussi riche soit-elle, de fichiers XLS, CSV ou PDF.
Le W3C a défini des standards pour l'accès aux données brutes, via l'approche du "web sémantique" ou "web des données" qui seul permet une réutilisation généralisée des données, par la mise en réseau massive des silos de données ouvertes où qu'ils se trouvent sur le web.
Ces standards s'appellent XML, RDF, OWL et SPARQL, ils sont désormais matures et de nombreux outils, dont ceux proposés par Antidot et déjà utilisés par des clients comme le CNRS ou EDF R&D existent : les solutions Antidot Information Factory et Antidot Finder Suite permettent, de manière industrielle, de mailler très largement des données de provenance et de nature très diverses, de les exploiter et de les valoriser.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas et souhaiteraient découvrir l'approche ouverte du "web des données" nous vous conseillons ce blog dont l'approche est très pédagogique : http://www.lespetitescases.net/petite-h … semantique.
Vous pouvez aussi consulter les différentes présentations d'Antidot sur Slideshare : http://www.slideshare.net/antidotNet
Je voudrais insister sur un point un peu technique mais qui me semble important, concernant ce sujet crucial qu'est l'Open Data : le partage de données au niveau applicatif, via des API plus ou moins propriétaires, n'est pas du tout une bonne solution. Il faut partager les données brutes elles-mêmes, en respectant des standards.
Pourquoi ? C'est très simple : si vous voulez développer une application exploitant intelligemment des données ouvertes issues de 43 sources différentes, alors ce développement sera un cauchemar et l'application qui en résultera ne sera pas pérenne simplement parce qu'elle sera impossible non seulement à faire évoluer dans le temps mais tout simplement à maintenir.
La vraie solution pour le partage de données ouvertes est d'exposer directement les données brutes en utilisant les standards du "web de données" tel que le préconise le W3C : avec RDF pour décrire et stocker les données, HTTP pour accéder aux entrepôts de données et SPARQL pour les interroger et en extraire ce que l'on souhaite, il n'est besoin d'aucune API.
Les jeux de données ouvertes disponibles conformément à ces standards sont décrits dans la version récemment mise à jour du Linking Open Data Cloud, ou LOD Cloud : http://richard.cyganiak.de/2007/10/lod/imagemap.html
Croyez-moi, il est infiniment plus porteur d'avenir d'enrichir le LOD Cloud avec des jeux de données supplémentaires nativement partagés que de mettre en ligne de nouvelles API propriétaires, sans même parler de partager sans métadonnées exploitables des tableaux Excel ou documents PDF...
Je voudrais insister sur un point un peu technique mais qui me semble important, concernant ce sujet crucial qu'est l'Open Data : le partage de données au niveau applicatif, via des API, n'est pas du tout une bonne solution. Il faut partager les données brutes elles-mêmes, en respectant des standards.
Pourquoi ? C'est très simple : si vous voulez développer une application exploitant intelligemment des données ouvertes issues de 43 sources différentes, alors ce développement sera un cauchemar et l'application qui en résultera ne sera pas pérenne simplement parce qu'elle sera impossible non seulement à faire évoluer dans le temps mais tout simplement à maintenir.
La vraie solution pour le partage de données ouvertes est d'exposer directement les données brutes en utilisant les standards du "web de données" tel que le préconise le W3C : avec RDF pour décrire et stocker les données, HTTP pour accéder aux entrepôts de données et SPARQL pour les interroger et en extraire ce que l'on souhaite, il n'est besoin d'aucune API.
Les jeux de données ouvertes disponibles conformément à ces standards sont décrits dans la version récemment mise à jour du Linking Open Data Cloud, ou LOD Cloud : http://richard.cyganiak.de/2007/10/lod/imagemap.html
Croyez-moi, il est infiniment plus porteur d'avenir d'enrichir le LOD Cloud avec des jeux de données supplémentaires nativement partagés que de mettre en ligne de nouvelles API propriétaires, sans même parler de partager sans métadonnées exploitables des tableaux Excel ou documents PDF...
Comme le montre très bien cet article, le NFC peut servir à "remplacer Moneo" mais offre aussi énormément de possibilités d'interaction entre le possesseur d'un téléphone mobile et son environnement. Tout est à imaginer en terme d'usages, que ce soit dans un musée, dans une mairie, dans un hôpital, dans un supermarché, sur le lieu de travail... et même à la maison.
Pour les startups et entreprises innovantes qui voudraient expérimenter la technologie NFC dans des applications mobiles, la société High Connexion a conçu et développé une solution spécifiquement conçue pour les projets pilotes, tant en terme de simplicité de mise en œuvre que de budget. Cette solution a été mise en œuvre à Nice depuis 2010 pour une application de fidélisation et de gestion de coupons de réduction pour les clients d'une enseigne de supermarchés.
Plus d'information ici : http://www.highconnexion.com/presse-18.html
A mes yeux, l'absence de multi-tâches et de copier-coller, ainsi que l'impossibilité de déposer ds fichiers dans son smartphone WP7 d'un simple copier-coller via un câble USB, sont 3 manques totalement rédhibitoires et absolument incompréhensibles. Comment peut-on, fin 2010, se tirer une telle balle dans le pied ?!?
Le soutien des opérateurs à WP7 est à relativiser fortement, et il faut voir au-delà du témoignage a minima délivré lundi par le patron de AT&T Mobile lors de la keynote de lancement : les opérateurs proposent, pour toucher tous les segments de clientèle, une vaste gamme de terminaux avec de l'Androïd, de l'iPhone, du Blackberry, du WP7 etc... Sortis des conférences de presse des fabricants de smartphones (ou d'OS de smartphones), tous les opérateurs mobiles vous disent avec un grand sourire qu'ils sont totalement agnostiques en matière de terminaux, et qu'ils les vendent tous pour laisser le client choisir ce qui lui plaît : pour les opérateurs, du moment que l'usage augmente...
S'agissant de l'accord entre Microsoft et la BNF, il faut préciser, car il semble y avoir eu une certaine confusion, que
* un appel d'offres public est en cours à la BNF pour refaire le moteur de recherche de son site web Gallica. Tous les acteurs qui comptent dans le monde du "search" sont concurrents de cet appel d'offre, dont des éditeurs de logiciels français comme Antidot (www.antidot.net pour qui je travaille aussi désormais) mais aussi Sinequa, Polyspot... et Exalead récemment racheté par Dassault Système. Oui, il y a plusieurs bons éditeurs français de moteurs de recherche et cela ne se sait pas assez :-) Il s'agit bien là du moteur de recherche interne que va choisir la BNF et qui sera utilisé prochainement sur son site Gallica.
* l'accord BNF - Microsoft porte sur le fait que la BNF va faire en sorte que ses contenus soient "bien indexés" par Bing, pour être plus facilement trouvés par les utilisateurs de Bing. C'est d'ailleurs probablement le moteur interne utilisé par la BNF qui sera chargé de fournir à Bing les éléments d'indexation et métadonnées les plus pertinents.
Plus il y aura de procès de ce type, plus Google sera sous pression, et je pense que cette pression va peu à peu exiger que Google publie ses algorithmes.
Car les "opposants à la domination de l'Internet par Google" peuvent aisément démontrer qu'on peut mettre de l'idéologie dans un algorithme ; ainsi je peux par exemple très facilement écrire et publier un algorithme qui triera des noms de famille selon un ordre tout à fait idéologique... par exemple selon ds critères ethnico-culturels.
La seule façon pour Google de ne pas être considéré comme un "éditeur de contenus" (sélectionnés et organisés automatiquement mais "selon des choix éditoriaux ou une idéologie sous-jacente" par un algorithme dont nul aujourd'hui ne sait rien) mais un simple "hébergeur" et donc de minimiser sa responsabilité juridique face à de tels procès serait de publier ces algorithmes pour que chacun puisse les étudier...
Je suis globalement d'accord avec Benjamin : ce rapport n'est pas neutre du tout.
Voir http://bit.ly/reactionNN
Pour ce qui est du plus grand abruti qu'ait jamais inventée la nature, on peut à tout le moins considérer que Séguéla postule pour le titre, et que ses déclarations successives sur les montres suisses bling bling et les réseaux de télécommunication mondiaux tendent à le propulser en tête du concours...
"La vieillesse est un naufrage".
Bravo pour cet article.
Et n'oublions pas cette lettre ouverte au Parlement Européen : http://www.laquadrature.net/fr/nous-dev … t-europeen
Sévère mais inévitable.
L'argument des fondateurs selon lesquels le tarif SACEM ne permettait pas à leur webradio de fonctionner est évidemment irrecevable par la justice : c'est à eux, créateurs d'une webradio, de faire leur business-model en tenant compte de l'environnement économique et réglementaire de leur activité, quitte à tenter ensuite de le faire évoluer. C'est exactement ainsi qu' procédé Deezer.
Dans la mesure où le montant de l'amende est calé sur les recettes pub qu'ils ont engrangées, ils s'en tirent plutôt à bon compte.
Elle a raison de se féliciter, car je doute que quelqu'un d'autre le fasse.
OK, le volet sanction de HADOPI a été recalé.
Mais il faut rester vigilant, car LOPPSI arrive !
J'imagine que Copé a dû déjà se faire sérieusement remonter les bretelles par l'Elysée :-)
Hé hé, je plains sincèrement l'heureux énarque qui va être chargé de rédiger les décrets application de cette belle loi :-)
J'ai cru comprendre que Canal+, grand financeur du cinéma français, ne tenait pas du tout à ce que ce délai raccourcisse, puisque lui peut diffuser les films seulement 1 an après leur sortie, ce qui fera désormais 8 mois après le DVD et la VOD... donc le film C+ ne sera plus un produit très frais...
Il y a maintenant des clés USb de 32 Go :-)
Sinon, une info. sur ces que "les resp. techniques des FAI" (pour simplifier) pensent de cette loi : http://www.zdnet.fr/blogs/2009/03/04/fi … structif-/
Il semble que l'auteur de l'article ne soit pas familier des opérations d'acquisition entre sociétés cotées en bourse, notamment quand elles se déroulent par échange d'actions.
Ainsi dans l'opération Match / Meetic, ce n'est pas Meetic l'acquéreur, mais bien Match, qui récupère 28% du capital de Meetic, avec très probablement une option d'achat sur tout ou partie du reste du capital, afin d'en devenir à terme l'actionnaire majoritaire.
C'est une très belle opération de Marc Simoncini, qui assure son avenir dans un contexte difficile : créer et développer une entreprise c'est bien, savoir la vendre au bon moment et au meilleur prix c'est bien aussi, et Marc Simoncini a démontré par le passé qu'il maîtrisait cet aspect des choses :-)
Sur le fond on est tous d'accord, Frédéric Lefèvre est pathétiquement contre-productif pour le gouvernement qu'il croit servir.
Sur la forme, et sans vouloir jouer au donneur de leçons de français, je me permets de dire qu'il "conclut" et non qu'il "conclue" car le verbe est "conclure" et non "concluer" : si vous pouviez corriger la phrase "Frédéric Lefebvre conclue" qui débute le quatrième paragraphe, cela me piquerait moins les yeux ;-)
Les gens veulent des services simples à utiliser. L'important pour eux c'est de diffuser leurs contenus sur Internet. Un particulier ne va pas passer son temps à configurer son routeur/serveur apache/linux pour ses besoins si faibles. Je pense que l'interlocuteur est un peu élitiste quand je vois déjà l'ignorance des utilisateurs pour la gestion de leur poste client. Et je ne parle pas de ceux qui perdent leur mot de passe.
Ensuite, je ne partage pas son analyse quand à l'ADSL/SDSL. En fait, je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais vous lisez plus de contenu que vous n'en produisez pas... Je comprends donc ce choix fait par les opérateurs pour le grand public...
Les gens passent de plus en plus de temps à uploader des vidéos sur Youtube ou Dailymotion, des photos sur Facebook ou Flickr.
Ce sont leurs créations, qu'ils pourraient (devraient ?) diffuser directement et sous leur contrôle depuis leur propre serveur familial relié en haut débit symétrique (SDSL aujourd'hui, fibre demain...) et non depuis des gros serveurs "Minitel 2.0" centralisés qui espèrent vivre de la monétisation par la pub de la création des autres.
Packager sous forme d'appliance pour le grand public, gérable via une interface web, un serveur Web / FTP / SIP (pour la ToIP) qui permette à une famille de partager ses photos, ses vidéos, ses blogs etc et de gérer ses propres visioconférences ou conférences téléphoniques est assez simple.
Il y aura bientôt un marché pour cela :-)
Je note d'ailleurs que l'article a reçu m'imprimatur de Pierre Col...
N'exagérons rien :-)
Tout ce que dit Benjamin Bayart est globalement vrai.
Mais si l'on en tire la conséquence jusqu'au bout, notamment quant aux coûts de peering et de bande passante pour des contenus vidéo, et que l'on veut que les FAI ne pratiquent plus de "surbooking de bande passante" et ne fassent pas payer les diffuseurs (neutralité du réseau) alors on aboutit inéluctablement à une forte hausse du prix des abonnements Internet payés aujourd'hui globalement 30 € / mois par foyer abonné.
Qui est prêt à l'accepter, juste pour aller voir des vidéos sans grand intérêt sur Youtube et Dailymotion ?
J'anime depuis peu sur le site de ZDNet un blog consacré justement aux thématiques du développement des infrastructures Internet, du passage au très haut débit, de la neutralité des réseaux, car Internet constitue désormais un support essentiel pour le développement futur de l'humanité et on en parle trop peu. merci d'ailleurs à Ecrans d'avoir relayé la position de Benjamin Bayart, dont la conf. vidéocastée est connue des spécialistes depuis plus d'un an et demi, et qui n'arrive que maintenant dans des médias "grand public" ce qui est vraiment utile.
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